Garantir la continuité des soins, une urgence absolue
La sénatrice Annick Billon déplore les fermetures temporaires des urgences et de la maternité aux Sables d’Olonne et des urgences à Fontenay-le-Comte. « Il est regrettable que les contrats des médecins intérimaires constituent une cause prépondérante de cette interruption de soins ».
Faute de médecins permanents, le maintien opérationnel de plusieurs structures hospitalières est conditionné au recrutement de médecins intérimaires, notamment anesthésistes. La carence de médecins sur l’ensemble du territoire a conduit au développement du marché de l’intérim. L’absence de cadre légal a pu permettre certaines dérives qu’est venue corriger la loi Rist, appliquée depuis le 3 avril 2023, en plafonnant la rémunération des intérimaires hospitaliers à 1390 € bruts pour 24 heures de travail.
Impliquée sur les questions de santé, la sénatrice a échangé avec le ministre de la Santé et de Prévention François Braun, le directeur du CHD Francis Saint-Hubert et le directeur territorial ARS de la Vendée Étienne Le Maigat. « Ces fermetures viennent accentuer la fragilité de notre hôpital public révélée par la crise sanitaire. J’en appelle au sens des responsabilités des médecins intérimaires afin que les urgences et les maternités puissent rouvrir. Les négociations en cours doivent aboutir dans l’intérêt des patients, des personnels permanents et intérimaires, et ce pour la Vendée et les nombreux départements qui subissent aussi des fermetures ».