La sénatrice Annick Billon participe au lancement du Grenelle contre les violences conjugales
La sénatrice Annick Billon a rencontré, ce mardi 3 septembre à la Roche-sur-Yon, les référents violences des brigades de gendarmerie de Vendée. « En tant que présidente de la délégation aux droits des femmes et sénatrice de la Vendée, je tenais à être présente dans le département, aux côtés du préfet de la Vendée, pour le lancement du Grenelle des violences conjugales. Cette réunion très intéressante a permis d’évoquer des éléments concrets au profit de la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment concernant les hébergements d’urgence et le souhait de formations communes aux gendarmes et aux policiers. Mon action s’inspire des territoires et je relaierai ces propositions à Paris ».
À l’issue de cette rencontre, la sénatrice était attendue à Matignon pour le lancement national du Grenelle des violences conjugales, invitée par le Premier Ministre Édouard Philippe et la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa.
Depuis son élection en 2014, la sénatrice est engagée auprès des associations pour lutter contre les violences faites aux femmes. La délégation aux droits des femmes qu’elle préside a fait de nombreuses propositions en ce sens. « Le Grenelle est une bonne chose s’il est suivi d’actions et de moyens financiers et humains. La prévention coûte moins cher à la société que la réparation et elle économise des vies. La société toute entière doit s’engager dans cette lutte, nous sommes tous concernés, hommes et femmes dans l’intérêt des enfants, des familles.»
La sénatrice rappelle que des solutions existent mais elles ne sont pas systématiquement appliquées : le téléphone grave danger, la mesure d’accompagnement partagé… « L’ordonnance de protection figure parmi les solutions mais elle doit pouvoir être mise en place plus rapidement. Les bracelets électroniques ont fait leur preuve dans des pays comme l’Espagne ».