Annick Billon
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Face aux hausses de tarif des énergies que doivent subir les entreprises[1], la sénatrice Annick Billon dénonce le manque d’anticipation du gouvernement, « la guerre en Ukraine ne peut pas être la source de tous les maux, de toutes les inflations. Les tergiversations sur le nucléaire ou le mix énergétique ont fragilisé notre capacité de production et c’est ce que nous payons aujourd’hui ».

En réaction à l’annonce de la Première ministre Élisabeth Borne[2], la sénatrice Annick Billon déplore « les menaces sur l’appareil productif, au lendemain d’un appel à la sobriété, qui vont à l’encontre des objectifs de souveraineté industrielle. Les entreprises devront pouvoir continuer de travailler comme les ménages de pouvoir se chauffer ».

Ce mardi 30 août, la sénatrice a adressé une question écrite au ministre de l’économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur les conséquences de la hausse des coûts des énergies pour les entreprises. Elle lui demande urgemment, à l’instar des particuliers, de prévoir des mesures d’encadrement des prix des énergies en faveur des entreprises. « La taxation exceptionnelle des superprofits, proposée au projet de loi des finances rectificative par le groupe Union Centriste et refusée par le gouvernement, pourrait participer à la compensation de cette charge supplémentaire pour le contribuable ».

 

[1] À titre d’exemple, en Vendée, une PME verra sa facture annuelle passer de 250 000 € à 1,5 millions d’euros ; un groupe de l’industrie agro-alimentaire dépensera 11 millions en 2023 contre 2,5 millions cette année ; une entreprise familiale spécialisée dans la production de fruits et légumes qui emploie 550 personnes pourra être contrainte d’arrêter son activité car elle se trouvera incapable d’assumer une facture d’électricité en hausse de 991 %, soit 5,95 millions d’euros au lieu de 600 000 €.

[2] TMC, émission Quotidien, 30 août : « les coupures, elles ne concernent pas les ménages (…), on ne va pas couper le gaz chez les ménages français, mais c’est [chez]nos entreprises, les gros consommateurs, qu’il pourrait y avoir des coupures »

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