En cette journée de mobilisation, la sénatrice Annick Billon souhaite apporter son soutien aux accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), « ils représentent un maillon essentiel de l’école inclusive tant vantée par le ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer et, à ce titre, méritent une meilleure considération humaine comme salariale ».

Sollicitée par des établissements et des familles qu’elle a pu rencontrer à sa permanence, la sénatrice a récemment adressé une question écrite au ministre par laquelle elle appelle à mobiliser plus de moyens en faveur des élèves porteurs d'un handicap et d'augmenter le nombre d'AESH dans les établissements scolaires. « Cette sollicitation s’ajoute aux précédentes demandes similaires effectuées depuis de longs mois. Faute de moyens mis à disposition, ce sont les enfants et les familles qui paient les frais d’une scolarisation inadaptée quand celle-ci peut s’envisager ».

Selon la sénatrice, les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) ne sont pas une solution, « cet accompagnement mutualisé représente plus une compensation a minima qu’une alternative pertinente ».

Annick Billon souhaite qu’une issue soit vite trouvée, « en accordant un vrai statut, en revalorisant les conditions d’exercice, la fonction d’AESH sera plus attractive et l’école inclusive pourra devenir réalité. C’est un choix de société que nous devons assumer ».