La sénatrice Annick Billon soutient les commerçants du centre commercial Les Flâneries
La sénatrice Annick Billon demande au préfet de la Vendée « d’écouter l’association des commerçants des Flâneries et de permettre la réouverture du centre commercial au regard du protocole exemplaire proposé pour accueillir les clients et lutter contre la propagation du virus ».
Le centre commercial les Flâneries de la Roche-sur-Yon est contraint à la fermeture depuis le 1er février 2021 en raison d’une surface commerciale couverte et fermée supérieure à 20 000 m2. Pour permettre la réouverture des commerces, l’association des commerçants a installé des barrières qui ne permettent plus de circuler dans le mail, l’accès aux différents commerces se fait uniquement par les portes extérieures les plus proches. Afin de contourner la notion d’espace fermé, les 27 portes extérieures demeureront ouvertes toute la journée. Par ailleurs, des actions de prévention accompagnent le dispositif : Gel hydroalcoolique, contrôle de la fréquentation, affiche d’informations sanitaires… « Il n’est plus question de 20 000 m2, il n’est plus question de centre commercial fermé, les Flâneries doit rouvrir ».
Au cours de la journée, la sénatrice a eu un échange téléphonique avec le ministre chargé des comptes publics Olivier Dussopt. L’assurant de sa pleine mobilisation, avec le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire, pour maintenir un maximum d’activités économiques, il lui a confié que la situation de la galerie commerciale Les Flâneries sera évoquée lors d’un comité interministériel programmé ce jour.
Avec la CPME Vendée et la CCI Vendée, la sénatrice Annick Billon appelle la préfecture à une « certaine souplesse dans l’appréciation de la surface commerciale, dans l’application d’un décret inadapté pour un département à dominante rurale comme la Vendée ».
Depuis le début de la crise sanitaire, la sénatrice s’implique en faveur du commerce et de l’artisanat local, « nos commerçants et artisans souffrent de ne pouvoir exercer leur métier en raison de la crise sanitaire majeure que je ne saurais nier ». Si nous mesurons les conséquences économiques immédiates, l’absence de chiffre d’affaires, qu’en sera-t-il sur le long terme avec le développement opportuniste du commerce en ligne ? « Les commerçants et les artisans locaux sont des professionnels responsables. Laissons-les travailler ! »