Les suffrages passent, la démocratie aux abois
Au lendemain du premier tour des élections régionales et départementales, la sénatrice Annick Billon déplore « l’impressionnante désertion des électeurs. Notre démocratie est malade. Il n’est plus possible de s’émouvoir du taux d’abstention uniquement lors des résultats, une réforme du code électoral s’impose ».
La levée du confinement, l’aspiration à prendre l’air figureraient parmi les explications de la forte abstention. Pour la sénatrice, cette attitude est paradoxale car « la première des libertés réside dans la démocratie. Le droit de vote est un devoir de liberté ».
Par ailleurs, « les problèmes liés à la distribution des professions de foi n’ont pas favorisé la mobilisation des électeurs qui, trop souvent, méconnaissent les rôles des conseils départementaux et régionaux ».
Annick Billon se réjouit cependant que « la Vendée résiste au Rassemblement National. Les forces de la Droite et du Centre sont plébiscitées, c’est la reconnaissance du travail accompli et d’un programme cohérent ».