Annick Billon
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Après l’examen en première lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la gestion de la sortie de crise sanitaire, le Sénat s’est emparé de ce texte cette semaine. 

Alors qu’une légère décrue des personnes malades de la Covid-19 s’amorce, il nous faut rester vigilants quant à la période que nous traverserons dans les mois à venir. Ma ligne de conduite est guidée par une impérieuse nécessité visant à garantir nos libertés publiques, et un optimisme quant à la réouverture des lieux pouvant accueillir du public. 

Nos concitoyens ne souhaitent qu’une chose, reprendre une vie normale mais sereine, faite de loisirs retrouvés, et d’une croissance économique prospère. Ceci tout en gardant les réflexes des gestes barrières, rentrés dans nos habitudes de vie. 

L’un des outils qui s’offre à nous a été érigé en totem ces derniers jours. Il consisterait en la mise en place d’un « pass sanitaire ». Loin d’y être favorable par principe, et notamment parce que la Vendée accueille le parc de loisirs du Puy du Fou, ce « pass sanitaire » viendrait impacter une possible réouverture. Comme de nombreux autres secteurs économiques, les parcs de loisirs ont subi de plein fouet cette crise économique, à nous de ne pas alourdir encore davantage la reprise avec un dispositif que j’estime trop contraignant. 

La première des garanties face à la mise en œuvre du « pass sanitaire » serait que le Sénat allège son fonctionnement. Combien de temps serait-il valable ? Si une décrue du nombre de malades se confirme, pourrait-il disparaitre ?

La seconde garantie serait de permettre à tous de participer à de grands rassemblements. Il ne faudrait ainsi pas discriminer ceux qui peuvent bénéficier d’un vaccin de ceux qui en demeurent à ce stade exclus. Je pense ainsi aux plus jeunes de notre pays. 

La troisième garantie devrait permettre la réouverture des discothèques dès les prochaines semaines. C’est en ce sens que j’ai présenté un amendement avec mes collègues Olivier Henno et Pierre-Antoine Lévi portant sur l’article 1er. Cette décision, attendue depuis 14 mois maintenant par l’ensemble de la filière, permettrait de lutter contre les fêtes sauvages, de canaliser ainsi mieux les flux, et d’offrir un cadre plus serein pour une population désireuse de fêter l’été dans de bonnes conditions sanitaires.

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