« Une étape utile »
Annick BILLON
Sénatrice UDI de la Vendée
vote la loi transition énergétique pour la croissance verte après avoir souhaité « une dimension décentralisée de la transition
énergétique » qui fait « confiance aux territoires »
Le Sénat vient d’adopter ce mardi 3 mars le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte après 2 semaines d’examen en séance publique.
« Sur les 54 amendements que j’ai déposés et cosignés, 15 ont été adoptés», précise Annick BILLON, Sénatrice de la Vendée qui traitait le titre IV sur les déchets pour le Groupe UDI-UC.
Sur ce titre qui fixe les objectifs vers une économie circulaire et ceux tournés vers la prévention et la valorisation des déchets, elle a, tant en Commission du Développement durable qu’en séance publique, souhaité «faire confiance aux territoires et donner à la transition énergétique, une dimension décentralisée.»
Et Annick BILLON de développer, en s’appuyant sur ses fonctions locales :
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C’est une approche différenciée
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C’est l’adaptation des objectifs aux spécificités locales
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C’est la prise en compte des outils existants
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C’est l’appréciation par les élus en responsabilité, du surcoût de l’adaptation aux objectifs
partagés. »
Portant un regard entrepreneurial, pour elle, « La croissance verte que sous-tend ce texte au-delà des objectifs environnementaux ne peut devenir réalité que si la compétitivité de nos entreprises ne s’en trouve pas fortement impactée, voire plombée ! »
L’article 1er adopté par le Sénat a fixé à terme un objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% sans fixer de date butoir.
Si la Sénatrice centriste vendéenne regrette une certaine focalisation et agitation du débat sur le niveau à fixer et sur le calendrier de la réduction de la production d’électricité nucléaire, Annick BILLON salue la sérénité qui a prévalu lors des débats tant en commission qu’en séance publique.Très impliquée et très présente comme ses Collègues de l’UDI-UC, elle s’est attachée à voter les amendements visant à réduire la consommation d’énergie carbonée et à ne pas augmenter la charge financière des entreprises et des collectivités.
Soutenant le mixte énergétique, elle rappelle l’amendement co-signé visant à un meilleur partage de l’IFER - Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux – et à redonner une réelle impulsion aux énergies renouvelables.Trop centralisateur, le projet de loi n’aboutit pas à l’ambition affichée d’une réelle transition énergétique structurée qui donnerait à la France un cap et à l’union européenne, une ligne lisible. : il se limite trop à additionner des mesures qui, précisent et adaptent le Grenelle de l’environnement.
Néanmoins, le Sénat a amendé la transition énergétique dans le bon sens grâce au Groupe UDI-UC qui a su convaincre et avec lequel Annick BILLON a apporté son soutien à un texte qui en fait est une étape utile.Merci d’en informer vos lecteurs/auditeurs/téléspectateurs