Annick Billon
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Annick BILLON, Sénatrice UDI de la Vendée regrette, comme la majorité du groupe UDI-UC de ne pas avoir pu voter la proposition de loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie

Elle veut souligner la grande qualité de travail accompli avec rigueur et humanité par ses collègues rapporteurs et le président de la commission des affaires sociales.

Dans le prolongement de la loi dite Leonetti de 2005, le texte proposé par la commission des affaires sociales du Sénat était un texte équilibré et mesuré, qui permettait de répondre aussi bien à la demande légitime d'une fin de vie apaisée qu'au besoin de sécurisation des médecins, sans pour autant banaliser les actes pouvant conduire à la mort.

Le Sénat a enrichi le texte en appelant au développement des soins palliatifs sur l'ensemble du territoire, tant à l'hôpital, que dans les structures médico-sociales et à domicile. La question des moyens reste et devra être débattue à l’occasion de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’automne.

Cependant, au cours de son examen en séance, le texte est devenu une coquille vide : la sédation profonde telle que définie, acte de compassion et de bienveillance, a été refusée.

« Il s’agissait, tient à rappeler la Sénatrice centriste vendéenne, des derniers instants de personnes en situation de souffrance extrême, qu'aucun traitement ne peut soulager, et non de l’euthanasie ! »

« Demeure également, la question de la responsabilité des médecins que la loi doit protéger » souligne t’elle.

C’est donc en son âme et conscience qu’elle n’a pas voté le projet de loi. 

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