Annick Billon
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Place au dialogue

Je voudrais tout d’abord renouveler mes meilleurs vœux à chacune et chacun d’entre vous pour 2019. Que cette nouvelle année soit synonyme de bonheurs, petits et grands, de réussite, de santé, de quiétude.

L’actualité française de ces dernières semaines est marquée par la contestation des gilets jaunes. Les violences qui se greffent en marge des rassemblements sont inacceptables. Aujourd’hui, la place est au dialogue et j’ai l’espoir que le grand débat national, proposé par le Président de la République, permettra de sortir de l’impasse des revendications aussi multiples que contradictoires. Je souhaite que cette consultation ramène une France apaisée, que les citoyens retrouvent confiance en leurs institutions. Le Président du Sénat Gérard Larcher rappelait dans ses vœux trois attentes pour cette nouvelle année : un besoin d’autorité, un besoin de dialogue, un besoin de cohésion. Le grand débat doit permettre cela. Le grand débat doit écarter les extrêmes dans leur quête du chaos, doit faire taire les théories du complot dans l’agora des réseaux sociaux.

Dire les choses qui ne vont pas mais aussi proposer des solutions, penser la France de demain.

Puisse le grand débat national encourager les citoyens à s’impliquer dans la société au-delà des préoccupations personnelles, à s’investir dans un engagement politique ou simplement mettre un bulletin dans une urne. Le vote est-il un droit ou un devoir ?

Un débat tout aussi important s’ouvre avec les élections européennes du 26 mai 2019. J’attends de ce suffrage qu’il conforte l’idée d’une Europe garante de stabilité et de paix. Il ne faut pas se tromper de destin, les élections européennes dessinent notre avenir à l’échelle d’un continent face à des opportunités ou des menaces, les élections européennes ne doivent pas sanctionner une politique hexagonale. Construire l’Europe, ne pas déconstruire la France.

Le grand débat est une bonne chose mais il n’existe pas qu’à Paris. La démocratie se vit dans toutes les communes de France, portée par les maires, par tous les élus et je veux rappeler ici leur importance. Ils sont les relais, les porte-paroles de chaque citoyen, à nos côtés au quotidien. Malheureusement, ils sont souvent ignorés, la marée jaune est en quelque sorte un révélateur de ce manque d’écoute mais, je vous l’accorde, c’est un autre débat !

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