Annick Billon
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Sombre dimanche

En 2017, Emmanuel Macron se voulait être une alternative aux alternances gauche-droite déçues, une dernière chance face aux extrêmes. Parce qu’il n’a pas su concrétiser les espoirs des français, ceux-ci se sont tournés majoritairement lors des élections européennes vers un parti qui n’a jamais occupé le pouvoir. À l’urgence d’une Europe forte, les français ont voté contre la politique du Gouvernement.

Gilets jaunes, retraite, immigration, sécurité, pouvoir d’achat, la colère n’est pas nouvelle et les français l’ont exprimée dans les urnes. Cependant, si la participation est en légère hausse, le verre n’en reste pas moins à moitié vide. Seul 1 français sur 2 a voté aux élections européennes. Le meilleur score est encore celui de l’abstention et cette crise de participation nous interroge à chaque élection. Que faudrait-il faire pour que tous les français retrouvent le chemin des urnes et prennent le destin de la France en main ?

Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, le Parlement est à l’arrêt. Cependant, le Sénat poursuit ses missions auprès des collectivités, continue de porter les sujets qui vous préoccupent. Havre de stabilité, le Sénat modérateur s’inscrit plus que jamais en garant de notre Constitution. Comme l’a écrit Gérard Larcher, « le bicamérisme est une chance pour faire face aux défis de notre temps ».

Le 30 juin et le 7 juillet, j’invite tous les français à aller voter, à faire entendre leur voix plutôt que de subir un autre choix.

La période électorale m’impose déontologiquement une certaine réserve et c’est pourquoi je ne puis m’exprimer sur les élections législatives à venir.

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