Annick Billon
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A l'heure où cette newsletter devait vous parvenir, la France se trouvait en état de guerre suite aux fusillades qui à Paris, ont fait de nombreuses victimes. Partageant le deuil national de trois jours, j'ai préféré garder le silence.
J'ai aussi préféré réécrire cet éditorial pour en changer totalement la teneur afin de réfléchir avec vous sur cette situation qui nous atteint tous collectivement et chacun personnellement.

En cette soirée du 13 novembre qui attirait des milliers de fans au stade de France pour le match amical France-Allemagne, nos écrans, nos radios sont envahis par l'horreur.
Images insoutenables de gens affolés, de vies brisées, émotions à l'écoute des témoignages évoquant le cynisme des assaillants tirant sur la foule, questionnement sur la force de l'endoctrinement conduisant des individus à se faire exploser pour faire le maximum de victimes.

C'est la terreur que veut imposer Daesh, l'état islamique, al Quaïda et consorts. Ce régime de terreur qui règne sur une partie du Moyen-Orient. C'est le contraire de notre démocratie.
Oui il faut répondre à l'appel d'union nationale pour combattre la barbarie partout où elle se manifeste, sur notre territoire comme dans ses sanctuaires.

Il est crucial pour la France d'avoir, avec ses alliés de l'OTAN et l'Union Européenne, une stratégie commune pour éradiquer ces fanatiques sans foi ni loi et éviter autant que faire se peut le retour de tels drames.

Il faut manifester notre soutien, haut et fort, aux familles et proches des victimes, aux forces de l'ordre confrontées à cet ennemi d'une lâcheté nauséabonde, saluer le dévouement des services de secours.
Oui notre pays a des valeurs à défendre, des valeurs fondamentales, des valeurs de civilisation.
Nous devons y opposer notre vigilance et utiliser les armes dont nous disposons.

Nous avons des forces de police compétentes, des forces armées qui ont démontré et démontrent sur les territoires d'opérations extérieures, comme au Mali, qu'elles sont capables de neutraliser ces adversaires.
Nous avons aussi les armes que nous offre la démocratie : le droit de vote. Sachons l'utiliser dans les différents scrutins auxquels nous sommes appelés à participer. Mesurons bien les enjeux, cessons d'accepter qu'avec des taux d'absentéisme de 38% aux dernières élections municipales pour atteindre 49% aux régionales de 2010, nous faisions des absentéistes Le Premier Parti de France.

Soyons forts, généreux et soudés dans les moments dramatiques tels que viennent de les vivre les Parisiens. Mais soyons aussi déterminés dans la protection de nos institutions et agissons pour que jamais, à la faveur de notre indifférence, un parti extrémiste puisse accéder au pouvoir dans notre pays. 

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