Annick Billon
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Les caprices du calendrier inscrivent en novembre deux événements très importants et par nature extrêmement différents.
Une épreuve mythique, le Vendée Globe qui voit 29 skippers partir à la conquête des éléments et de La Mer en particulier.

Après des mois de préparation avec leur team, ces marins, ces aventuriers, vont s'affronter dans cette course autour du monde, sans assistance et sans escale. Entre 2 mois et demi et 3 mois de navigation, seuls, face à leur coursier de 60 pieds, au mât de 29 mètres, aux voiles gigantesques face aux éléments, face à eux-mêmes. Avec un esprit de compétition d'où sont bannis les tacles, les coups bas, et sans compromissions.

Avec au contraire cet esprit de solidarité des gens de mer qui les pousse parfois à abandonner leur rêve pour aller au secours d'un de leur camarade qui aurait fait mauvaise fortune de mer.
Portant fièrement les étendards de leurs sponsors et de leur pays puisque 10 nationalités sont représentées. Celui qui franchira la ligne en premier sera le meilleur d'entre eux et fêté comme il se doit.

Dans le même temps, les candidats pour la course à l'élection présidentielle rentrent en lice. Ils vont porter les espoirs de tout un peuple.
Leurs programmes vont ouvrir des débats, et nous espérons y retrouver tous les éléments qui permettront de combattre les insuffisances actuellement constatées. Tous partent des mêmes constats, pointent les mêmes erreurs, mais que valent-ils sans remèdes appropriés.
Redresser notre pays impose en effet, en raison de la situation, de passer par le renforcement de notre patriotisme, le renforcement de nos valeurs républicaines, par une vision d'avenir pour notre pays. Ce sont des conditions indispensables pour obtenir une véritable cohésion de tous les citoyens.

Il faut donner espoir à notre jeunesse dont une partie est désabusée, il faut se donner les moyens de relancer notre économie et créer des emplois, il faut redonner l'espoir en l'Europe qui malgré ses imperfections est une formidable aventure pour tous les peuples qui la composent et la vraie réponse à tous les nationalismes intolérants, adeptes du rejet «de l'autre». Pour cela il faut mettre à profit le Brexit anglais pour repenser l'Europe avec volonté et rigueur.

Il ne faut pas attendre d'Homme providentiel, même si nous avons eu en son temps un Charles de Gaulle. Mais comme la plupart s'en réclament aujourd'hui, même si leur âge ne leur a pas permis de le connaître ou que nombre de leurs prédécesseurs l'ont combattu, il vaut mieux, comme nos marins, faire confiance à celui qui aura la capacité de constituer une team d'excellence et trouver les meilleures réponses aux enjeux des prochaines années.

Mais pour cela il ne faut pas hésiter à aller voter aux prochaines primaires, au contraire il faut que celui autour duquel s'agrégeront nos espoirs soit porté par la vague. Il faut éviter à tout prix la «pétole», cette absence de vent que connaissent bien les marins et qui les immobilise. Il nous faut un vent porteur de nos espérances. 

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