Avenir de l'association Asalée
Question écrite n°10897 publiée dans le JO Sénat du 28/03/2024 - page 1293
Mme Annick Billon attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur l'avenir de l'association Asalée.
L'association Asalée regroupe actuellement 9 150 médecins généralistes et 2 070 infirmiers délégués à la Santé publique. En Vendée, 45 infirmières interviennent en lien avec 197 médecins.
Depuis 2004, ce protocole de coopération, lié à la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) par une convention d'objectifs et de moyens, permet une meilleure prise en charge de patients souffrant de pathologies chroniques et libère du temps de consultation pour des médecins généralistes soumis à de fortes pressions dans un contexte de désertification médicale. Bien que l'efficacité et la pertinence de ce réseau soient reconnues par la CNAM, l'existence de l'association est compromise par la renégociation de la convention. La CNAM a notamment interdit le financement du loyer pour l'hébergement des infirmières Asalée, ne verse pas les acomptes mensuels dans des délais qui permettent habituellement de rémunérer les infirmières le dernier jour du mois...
C'est pourquoi elle lui demande quelles mesures concrètes et rapides il entend mettre en oeuvre pour conforter le dispositif Asalée et garantir à cette association les moyens d'assurer ses missions auprès de nos concitoyens.
L'association Asalée regroupe actuellement 9 150 médecins généralistes et 2 070 infirmiers délégués à la Santé publique. En Vendée, 45 infirmières interviennent en lien avec 197 médecins.
Depuis 2004, ce protocole de coopération, lié à la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) par une convention d'objectifs et de moyens, permet une meilleure prise en charge de patients souffrant de pathologies chroniques et libère du temps de consultation pour des médecins généralistes soumis à de fortes pressions dans un contexte de désertification médicale. Bien que l'efficacité et la pertinence de ce réseau soient reconnues par la CNAM, l'existence de l'association est compromise par la renégociation de la convention. La CNAM a notamment interdit le financement du loyer pour l'hébergement des infirmières Asalée, ne verse pas les acomptes mensuels dans des délais qui permettent habituellement de rémunérer les infirmières le dernier jour du mois...
C'est pourquoi elle lui demande quelles mesures concrètes et rapides il entend mettre en oeuvre pour conforter le dispositif Asalée et garantir à cette association les moyens d'assurer ses missions auprès de nos concitoyens.