Considération des infirmiers libéraux
Question écrite n°09078 du 23/11/2023
Mme Annick Billon attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur le manque de considération des infirmiers libéraux.
Acteurs majeurs du parcours de soins, les infirmiers libéraux déplorent tant le manque de reconnaissance de leur métier, la dégradation des conditions de travail que la baisse de leurs revenus.
Les récentes revalorisations obtenues, consécutives aux négociations menées avec les représentants de la profession, représentent une avancée appréciable mais insuffisante car elles ne permettent pas de couvrir les effets cumulés de l'inflation et de l'augmentation des énergies.
Par ailleurs, les infirmiers sont souvent amenés, au contact du patient, à réaliser des actes hors nomenclature, donc non rémunérés. La pénurie de médecins généralistes et les fermetures fréquentes de services hospitaliers impactent fortement la profession infirmière qui est contrainte dans son habilitation malgré la souffrance de patients.
Comme d'autres professions de santé, les infirmiers libéraux sont soumis à une charge administrative toujours plus contraignante et chronophage. De surcroit, ils doivent composer avec la complexité de la nomenclature, source de potentielles erreurs qui sont sanctionnées par des pénalités financières, voire injustement assimilées à des soupçons de fraude.
C'est pourquoi elle lui demande ce que le Gouvernement envisage pour améliorer la considération des infirmiers libéraux.
Acteurs majeurs du parcours de soins, les infirmiers libéraux déplorent tant le manque de reconnaissance de leur métier, la dégradation des conditions de travail que la baisse de leurs revenus.
Les récentes revalorisations obtenues, consécutives aux négociations menées avec les représentants de la profession, représentent une avancée appréciable mais insuffisante car elles ne permettent pas de couvrir les effets cumulés de l'inflation et de l'augmentation des énergies.
Par ailleurs, les infirmiers sont souvent amenés, au contact du patient, à réaliser des actes hors nomenclature, donc non rémunérés. La pénurie de médecins généralistes et les fermetures fréquentes de services hospitaliers impactent fortement la profession infirmière qui est contrainte dans son habilitation malgré la souffrance de patients.
Comme d'autres professions de santé, les infirmiers libéraux sont soumis à une charge administrative toujours plus contraignante et chronophage. De surcroit, ils doivent composer avec la complexité de la nomenclature, source de potentielles erreurs qui sont sanctionnées par des pénalités financières, voire injustement assimilées à des soupçons de fraude.
C'est pourquoi elle lui demande ce que le Gouvernement envisage pour améliorer la considération des infirmiers libéraux.