Pénurie de thanatopracteurs
Question écrite n°10104 publiée dans le JO Sénat du 15/02/2024 - page 533
Mme Annick Billon attire l'attention de Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités sur la pénurie de thanatopracteurs.
Depuis maintenant quelques années, le numérus clausus - 65 lauréats admissibles par an maximum - au diplôme de thanatopracteur (obligatoire pour exercer) engendre une pénurie de professionnels. Pourtant, la moitié des 610 000 défunts sont confiés annuellement à ces professionnels.
Cette pénurie engendre des répercussions sur la qualité de service proposé aux familles (délai de plus en plus long entre le décès et la cérémonie, mais également apparition de zones blanches) et sur les professionnels en activité qui sont de plus en plus en souffrance (très forte augmentation des kilomètres parcourus, dégradation de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et forte pression psychologique...).
Le numérus clausus, mis en place dans les années 2000, ne se réfère à aucune règle de calcul et à aucun recensement national des professionnels.
Par ailleurs, la profession doit faire face à un nouveau défi lié à sa très forte féminisation (plus de 60 % des thanatopracteurs sont des femmes et 40 % d'entre elles ont moins de 35 ans) pour proposer les meilleures conditions d'accompagnement pour la grossesse et la maternité des thanatopractrices en activité.
Aussi, elle l'interroge sur son intention de remédier à la pénurie de thanatopracteurs en prenant en considération les spécificités de la profession.
Depuis maintenant quelques années, le numérus clausus - 65 lauréats admissibles par an maximum - au diplôme de thanatopracteur (obligatoire pour exercer) engendre une pénurie de professionnels. Pourtant, la moitié des 610 000 défunts sont confiés annuellement à ces professionnels.
Cette pénurie engendre des répercussions sur la qualité de service proposé aux familles (délai de plus en plus long entre le décès et la cérémonie, mais également apparition de zones blanches) et sur les professionnels en activité qui sont de plus en plus en souffrance (très forte augmentation des kilomètres parcourus, dégradation de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et forte pression psychologique...).
Le numérus clausus, mis en place dans les années 2000, ne se réfère à aucune règle de calcul et à aucun recensement national des professionnels.
Par ailleurs, la profession doit faire face à un nouveau défi lié à sa très forte féminisation (plus de 60 % des thanatopracteurs sont des femmes et 40 % d'entre elles ont moins de 35 ans) pour proposer les meilleures conditions d'accompagnement pour la grossesse et la maternité des thanatopractrices en activité.
Aussi, elle l'interroge sur son intention de remédier à la pénurie de thanatopracteurs en prenant en considération les spécificités de la profession.