Annick Billon
Annick Billon
Annick Billon
Annick Billon
Annick Billon
Annick Billon
Annick Billon
Annick Billon

Mme Annick Billon attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères au sujet de la situation des femmes en Afghanistan après l'effondrement du pays aux mains des Talibans. 
Depuis le 15 août dernier et la chute de la capitale afghane, les craintes sont grandes de voir resurgir un régime totalitaire islamiste et l'application stricte de la charia. 
Avant la première prise de pouvoir par les Talibans en 1996, cette période avait été synonyme d'avancées sociales, source d'émancipation professionnelle et d'accès aux libertés publiques. 
Mais les conditions dans lesquelles les Talibans ont exercé le pouvoir durant la période comprise entre 1996 et 2001 auront été des heures sombres de l'histoire du pays. Les femmes et les filles étaient les premières victimes. Elles étaient privées d'un grand nombre de droits fondamentaux, notamment les droits à l'éducation, à la santé, à la liberté de mouvement, et à la participation politique et sociale. 
Depuis 2001, le pays avait su se reconstruire en rétablissant des droits pour les femmes, en leur permettant notamment d'accéder à des postes politiques et d'accéder à l'éducation. Tous ces efforts réalisés jusqu'à la chute de l'Afghanistan à la mi-août dernier sont donc aujourd'hui oubliés. De nombreuses citoyennes deviennent ainsi vulnérables, à la portée d'opinions asservissantes, et de pratiques barbares. 
La main tendue des puissances étrangères sera précieuse. L'Union Européenne à travers la voix de Mme la présidente de la Commission européenne, exhorte les États membres à accueillir des réfugiés afghans. Il en va de la solidarité internationale. La France est déjà au rendez-vous. Plus de 2 000 réfugiés sont arrivés sur notre sol ces derniers jours. Il faudra rester attentifs au sort des jeunes filles et des femmes afghanes qui ont déjà subi la misère la plus absolue par le passé. Nous nous devons de les protéger de l'obscurantisme et de la barbarie. 
Une « diplomatie féministe » forte doit donc voir le jour. La France et l'Union Européenne se doivent d'être les garantes du respect des droits et libertés de ces femmes. 
Notre pays doit tenir son rang de pays d'accueil ; aussi, elle lui demande quels seront les moyens mis en œuvre par le Gouvernement dans le ciblage des populations vulnérables de femmes, afin de les accueillir dans les meilleurs délais sur notre sol. 
 

En attente de réponse du Ministère de l'Europe et des affaires étrangères



lire la suite

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X