Mme Annick Billon attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation des malades atteints du myélome multiple. 
Le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse, est une maladie rare qui touche, chaque année, près de 5 400 nouvelles personnes. Cette grave pathologie affecte 30 000 personnes en France. 
Si les traitements ont évolué et permettent à certains patients de vivre avec la maladie, des formes plus agressives de la maladie rendent inefficaces les traitements proposés en France. Aussi, la délivrance par l'agence européenne des médicaments d'autorisations de mise sur le marché en Europe pour plusieurs nouveaux médicaments innovants de la catégorie des CAR-T cells et des bispécifiques (ABECMA, teclistamab, elranatamab, talquetamab) a fait naître tant dans la communauté scientifique que chez les patients de nouvelles perspectives. 
Or la Haute autorité de santé (HAS) en charge de l'évaluation de ces médicaments innovants n'accorde pas d'autorisation de mise sur le marché français en s'appuyant sur une doctrine comparative contestable. Pour l'association française des malades du myélome multiple (AF3M), cette décision n'est pas acceptable car d'autres pays européens disposent de ces médicaments qui ont montré des résultats encourageants. Faute d'accéder à ces traitements, les malades en échec thérapeutique, déclarés réfractaires après administration des traitements actuellement autorisés en France, sont condamnés à une mort certaine. 
En conséquence, elle lui demande quelles mesures entend mettre en oeuvre le Gouvernement pour faciliter l'accès aux traitements innovants et expérimentaux permettant de lutter contre le myélome multiple.

En attente de réponse du Ministère de la santé et de la prévention



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