En raison de trop nombreux points de désaccords avec l’Assemblée nationale, le Sénat n’a pas adopté le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2021.

En effet, des points d’achoppement sur des aspects décisifs du texte nous ont mené à abréger l’examen du texte, constatant que la poursuite des débats était inutile.

Nous ne sommes pas parvenus à nous faire entendre sur une compensation « au juste niveau » du budget de Santé publique France, ou sur les compensations que l’Etat devait apporter à la Sécurité sociale pour des allègements de cotisations sociales. La reprise d’une partie de la dette des hôpitaux par la Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale), à laquelle nous sommes fermement opposés, a également été un point de blocage entre nos deux chambres.

Suite à des échanges avec l’ordre des sages-femmes à ma permanence vendéenne, j’ai souhaité porter des améliorations au texte en proposant une consolidation du statut des gynécologues médicaux à travers la reconnaissance du caractère médical de la profession ou encore en leur donnant la possibilité de dispenser des cours d’éducation à la sexualité aux jeunes adolescents. J’ai également plaidé pour la démocratisation des maisons de naissances, structures moins médicalisées accueillant des femmes enceintes avant leur accouchement.

Je regrette que ces amendements n’aient pas été adoptés et réfléchis à une façon de porter ces sujets par un autre biais.

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