Je suis intervenue le mardi 2 mars dans l’hémicycle à l’occasion du débat sur la réforme en cours de l’éducation prioritaire.

J’ai ainsi tenu à évoquer le sujet épineux du remodelage de la carte de l’éducation prioritaire.

Aujourd’hui un grand nombre d’élèves, pourtant défavorisés, demeurent exclus des dispositifs de REP. Or seule la mise en place d’une politique de l’éducation prioritaire définie au niveau académique et départemental, avec des critères territoriaux, et en concertation avec les élus permettra de pallier cette injustice.

Le Gouvernement prévoit une expérimentation avec la mise en place de contrats locaux d’accompagnement. Ce dispositif va dans le bon sens, car il permettra de répondre aux écueils des politiques actuelles en ciblant deux catégories d’établissements : les établissements à la lisière des réseaux d’éducation prioritaire et les établissements ruraux isolés ne relevant pas des politiques de la Ville, dont les besoins sont spécifiques.

J’ai toutefois tenue à alerter la Ministre sur les annonces relatives aux fermetures de classes en milieu rural. En effet, ces fermetures dans les communes de moins de 5000 habitants vont dans le sens inverse des objectifs visés par cette nouvelle réforme.

J’ai ainsi rappelé que le Groupe Union centriste ne soutiendra cette nouvelle réforme qu’à condition qu’elle soit développée en concertation avec les acteurs locaux et qu’elle s’aligne sur les besoins réels des établissements.

 

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