Dimanche 1^er juillet, Simone Veil et son mari Antoine recevaient les honneurs de la Nation en entrant au Panthéon, nécropole des grandes femmes et des grands hommes qui ont fait la France. Le vendredi 13 juillet, date de naissance de Simone Veil, j’inaugurais à Chamalières, en compagnie du maire Louis Giscard d’Estaing, l’Espace Simone Veil. Il n’y a pas de petits et de grands hommages quand il s’agit d’entretenir le souvenir des combats, des convictions, du courage d’une femme exceptionnelle.

« Avec Simone Veil, entrent ici ces générations de femmes qui ont fait la France, sans que la Nation leur offre la reconnaissance et la liberté qui leur était due » a évoqué le Président Emmanuel Macron. En compagnie de mon homologue de l’Assemblée Nationale, la présidente de la délégation aux droits des femmes Marie-Pierre Rixain, j’ai eu l’honneur de participer à une très belle et émouvante cérémonie pour l’entrée de Simone et Antoine Veil au Panthéon.

Le 13 juillet, un autre hommage était rendu à l’occasion de l’inauguration de l’Espace Simone Veil à Chamalières, village auvergnat qui a pour maire Louis Giscard d’Estaing. Le patronyme est indissociable du parcours de Simone Veil, ministre de la santé durant le septennat du Président Valéry Giscard d’Estaing au cours duquel fut voté la loi Veil légalisant l’interruption volontaire de grossesse. Veil et Giscard d’Estaing, c’est la famille centriste, c’est l’Europe.

Avant l’inauguration de l’Espace, j’ai eu le plaisir de participer à une table-ronde en compagnie de Michèle André, ancienne secrétaire d’État chargée des droits des femmes (1988-1991), et de Mathias Bernard, président de l’université Clermont-Auvergne. Je suis intervenue plus spécialement sur le thème « Simone Veil, exemple d’engagement des femmes en politique ». La virulence des échanges récents au sein de l’hémicycle à propos du projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes m’avait bien préparée au thème.