À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce 25 novembre, notre délégation a souhaité organiser une table ronde sur la situation des femmes et des filles en Afghanistan.

En plein cœur de l’été, le 15 août 2021, les talibans reprenaient le contrôle de la capitale afghane Kaboul, vingt ans après l’avoir quittée. Le gouvernement américain maintenait sa décision de retirer ses troupes militaires du pays au plus tard le 31 août et donc de ne pas prolonger sa présence militaire en Afghanistan. Ce départ a marqué officiellement la victoire des talibans, qui contrôlent, désormais, l’intégralité du territoire afghan. La communauté internationale s’est mobilisée, dès la fin du mois de mai, pour organiser les évacuations de plusieurs milliers de ressortissants étrangers mais aussi de centaines de réfugiés afghans craignant pour leur vie sur place. Pour autant, des millions de citoyens afghans sont bien évidemment restés sur place et parmi eux près de 19 millions de femmes afghanes, sur une population totale de près de 39 millions d’habitants.

Dès le 23 août 2021, notre délégation exprimait, par voie de communiqué de presse, sa profonde inquiétude quant au sort de ces femmes, premières cibles des talibans, et en appelait à la mobilisation de la communauté européenne et internationale pour protéger celles condamnées à revivre les heures les plus noires de l’histoire récente de leur pays, avec l’application stricte de la charia par le pouvoir taliban.

Trois mois plus tard, nous souhaitions par cette table-ronde évoquer la situation des femmes et des filles afghanes, non seulement à Kaboul mais aussi dans les zones rurales de l’Afghanistan, qui regroupent les trois quarts de la population et où la situation est encore différente. Il s’agit, pour nous, de les mettre en lumière, de les mettre à l’honneur pour ne pas les oublier et leur faire savoir, qu’à notre humble niveau, nous pensons toujours à elles et les soutiendrons dans leur quête de liberté et dans l’affirmation de leurs droits fondamentaux.

Plusieurs personnes sont intervenues durant cette table-ronde, parmi lesquelles Liseron Boudoul, (grand reporter pour TF1), Farida Momand (médecin, professeure et femme politique, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur d’Afghanistan), Marie-George Buffet (députée de Seine-Saint-Denis, fondatrice du Comité de soutien à l’émancipation des femmes afghanes), David Martinon, Ambassadeur de France en Afghanistan… (liste complète des intervenants).

Un article de Public Sénat, consacré à cette table-ronde, reprend les principales informations issues de nos échanges. Vous pouvez le retrouver en cliquant ici.

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