La session ordinaire commencée le 1er octobre 2014 au lendemain des élections sénatoriales s'est terminée le 30 juin. Prolongés sur convocation du Président de la République par une session extraordinaire, les travaux parlementaires se sont déroulés jusqu'au 26 juillet.

Le tableau de bord de ces travaux est plutôt éloquent ; je souligne juste la moyenne hebdomadaire de 68 heures regroupant les séances publiques dans l'hémicycle, les réunions des commissions permanentes et celles des délégations et des offices. 

Le Sénat, par son travail a démontré suite au dernier renouvellement qu'il est bien une Assemblée parlementaire à part entière qui légifère et contrôle le Gouvernement comme l'Assemblée nationale, et qu'il est bien l'interlocuteur des élus locaux, reconnu par la Constitution lui conférant la priorité pour l'examen des textes dont l'objet concerne l'organisation territoriale. La session d'automne s'ouvrira sous le signe d'une plus grande transparence de l'activité de chaque sénateur ; c'est une exigence démocratique. 

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