EN VENDÉE
1ère pierre du complexe sportif à Soullans
Samedi 16 mars, j’étais présente à Soullans, à l’invitation de monsieur le maire Jean-Michel Rouillé, pour la pose de la première pierre d’un complexe sportif.
Dans le dossier de presse réalisé pour cette inauguration, il est écrit que « ce projet est dû à la volonté et à la persévérance de monsieur le maire et du conseil municipal ». À l’instar des athlètes qui préparent les jeux olympiques, qui préparent Paris 2024, il est vrai que ces qualités sont nécessaires pour mener à bien un projet de complexe sportif. Je serais même tentée de dire que cela constitue une discipline sportive en soit, un sport complet qui combine marathon et course d’obstacles. Un sport exigeant dans lequel il faut savoir faire preuve d’abnégation, de persévérance, de volonté, de ruse aussi. Un sport collectif naturellement, celui d’une équipe municipale, d’une communauté de communes et d’associations qui s’engagent pour la réussite du projet. Un sport populaire qui implique et s’adresse à tous les citoyens, du plus jeune au plus ancien, du sportif en herbe à l’amateur averti, au professionnel.
Un sport qui requiert un budget, un peu plus de 5 millions d’euros dans le cas présent, et, par conséquent, un sport qui nécessite de trouver des sponsors et des partenaires (l’État, la Région et le Département participent au financement du complexe sportif).
Il est probable que cette plaine des sports va permettre l’émergence de nouvelles activités sur la commune, la composition de nouvelles associations sportives. Mais, avant tout, ce complexe permettra la pratique des activités existantes dans de meilleures conditions. Ce complexe permettra aussi de consolider la place de Soullans dans le classement des villes sportives des Pays de la Loire, de préserver les deux flammes obtenues du comité régional olympique et sportif.
Le 14 mars, le Sénat a discuté en première lecture la proposition de loi visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative, texte qui vient compléter des lois récentes en faveur de l’engagement associatif. Nous savons tous que des lieux comme celui que sera la Plaine des sports ne peuvent exister sans l’implication entière et désintéressée des bénévoles, une implication qui déborde souvent sur la vie privée et professionnelle. Depuis la crise du Covid, le monde associatif a beaucoup souffert, les associations peinent à recruter des forces vives et, par la même occasion, la situation a mis en exergue la richesse des bénévoles, a rendu nécessaire que la société soutienne mieux ces citoyens engagés au service des autres.
Il faut cependant rester vigilant à ne pas dénaturer cet engagement en prévoyant certains dispositifs dans la loi. En ce sens, j’ai déposé deux amendements qui ont été adoptés. Le premier vise à supprimer la possibilité de laisser le Compte Personnel de Formation pour les retraités dès lors qu’ils sont mobilisés pour des formations à l’engagement bénévole. Même si l’ambition pouvait paraître louable, l’ouverture du CPF aux retraités aurait eu une incidence financière conséquente mais aurait avant tout conduit à changer le principe, fixé au niveau législatif, de ce compte dont l’objectif est l’insertion, le maintien, ou l’évolution professionnelle des actifs. Le second supprime l’article qui proposait de valoriser dans la déclaration de performance extra-financière (DPEF) les actions de soutien à la vie associative et de promotion du bénévolat mises en œuvre par les entreprises dans le cadre de leur responsabilité sociétale.
Le texte, adopté au Sénat, va être discuté à l’Assemblée nationale en deuxième lecture.
Qu’il s’agisse du monde associatif, du sport ou d’un conseil municipal, de la première pierre au premier échange de balles, l’engagement, la persévérance, la volonté, le sens du collectif sont des valeurs fondamentales pour mener à bien des projets comme la Plaine des sports.
Bravo à monsieur le maire et son équipe, sa dream team, pour la construction de cet équipement en cette année olympique.
À l’occasion de cette inauguration, un parchemin, relatant le projet et ceux qui l’ont porté, a été glissé dans un tube étanche puis scellé dans le béton.