Samedi 17 octobre, c’est un village atypique qui a été inauguré aux Sables d’Olonne. La fête du Vendée Globe a dû s’adapter à la crise sanitaire pour exister et c’était déjà une première victoire. Bravo au Conseil Départemental de la Vendée, et à l’ensemble des partenaires, pour avoir su maintenir cette grande manifestation sportive et populaire.

Le public a répondu présent, malgré les contraintes, pour visiter le village et admirer les Imoca, voiliers de 60 pieds, amarrés au ponton de Port Olona. Petits budgets ou grands foilers, mon admiration est la même pour les 33 skippers, dont 6 femmes, qui ont pris le départ de l’Everest des mers.

Confinement oblige, le village a fermé prématurément et le départ, le 8 novembre, s’est déroulé à huis clos. Pour ajouter un peu plus de singularité à cette édition, si besoin en était, un brouillard persistant a contraint les organisateurs à reporter le départ de plus d’une heure mais la compétition a aussitôt repris ses droits sitôt la ligne franchie.

Problèmes techniques, problèmes de structure, démâtage, naufrage, les soucis ne manquent pas et, très souvent, l’abandon est l’unique issue. « Une emmerde par jour » se plaît à rappeler Michel Desjoyaux, le seul double vainqueur de l’épreuve.

Combien seront-ils à l’arrivée de ce tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance ? Réponse dans 70 jours au plus tôt, c’était l’ambition des favoris au départ !

Avant qu’elles ne larguent les amarres, j’ai rédigé un courrier d’encouragement aux 6 femmes engagées sur cette édition. J’espère pouvoir les recevoir au Sénat au printemps prochain car leur engagement fait écho à nos travaux au sein de la délégation aux droits des femmes.

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