C’est avec un plaisir renouvelé que j’ai participé, ce samedi 6 mai, aux festivités marquant l'arrivée de la sardine de printemps à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. 

Si le moment se veut festif et convivial, la pêche est avant tout une activité primordiale pour la vie de la cité qui respire au gré des marées. Une activité primordiale, historique, reconnue et inscrite, en ce qui concerne la sardine, à l'inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel de la France.

Aussi importante soit-elle, cette activité est pourtant, aujourd’hui comme jamais, menacée. Ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour la profession, à la hausse des coûts s’ajoute la restriction des quotas. Récemment, le secrétaire d’État est venu en Vendée à la rencontre des pêcheurs en colère, des pêcheurs que l’on veut laisser à quai en interdisant la pêche dans les aires marines protégées, en fermant des zones de pêche dans le golfe de Gascogne. Demain, ce sont les éoliennes en mer qui interrogent. En évoluant à ce rythme, c’est le pêcheur qui fera bientôt partie des espèces menacées.

Que voulons-nous ? La pêche française fait partie des plus vertueuses, des plus respectueuses de notre environnement mais, bientôt, nous serons contraints d’importer des poissons capturés dans des conditions que nous refusons aujourd’hui à nos marins.

Si nous ne préservons pas la pêche artisanale, nous tuerons un savoir-faire, une culture. Plus de pêche, c’est plus de criée, c’est plus d’armement, c’est plus d’économie. Soutenons les pêcheurs vendéens.

Hasard des calendriers, l’intronisation des nouveaux membres dans la confrérie de la sardine se déroule le jour de l’accession au trône de Charles III. Intronisée en 2017, j’ai eu le plaisir d’accueillir dans notre confrérie :

• Le navigateur Amaury Guérin ;
• Le directeur de la criée David Blanconnier ;

• L’adjoint de la commune de Montrichard (jumelée avec SGXV) Christophe Kermorvan ;
• Le conseiller départemental Thomas Perrocheau ;
• Le député Stéphane Buchou.