Vendredi 5 mars, à l’invitation de monsieur le sous-préfet des Sables d’Olonne Johann Mougenot et de monsieur le sous-préfet à la relance Johann Faure, j’ai visité l’entreprise Cero, lauréate du plan de relance « investissements et modernisation – filière automobile » pour un projet de modernisation et de digitalisation de l’outil de production : Cer’Innov 2022

Implantée à Challans, l’entreprise (42 salariés) conçoit et fabrique des moules industriels et d’outillages pour les thermoplastiques et les composites sur les marchés des véhicules roulants (automobile, poids lourds, machinisme agricole, ferroviaire…), de l’aéronautique, du bâtiment (sanitaire, piscine) et du loisir : Pièces techniques intérieures et sous capots moteurs, pièces d’étanchéité (bi-injection), pièces de carrosserie extérieures et intérieures…

Créée en 1984, Cero réalise entre 50 et 70 moules par an (plus de 2 000 depuis la création) pour un chiffre d’affaires annuel de 6,5 millions d’euros, dont 40 % à l’export (Allemagne, Suisse, Royaume-Uni, Asie, USA). Cero consacre chaque année 10 % du chiffre d’affaires en recherche et développement (R&D). 

Dans le cadre du plan France Relance, Cero se positionne en tant qu’outilleur-leader pour les pièces composites automobiles. Avec l’accompagnement du GIE Albatros et de ID4Car, l’industriel a déposé un projet d’investissement, autour de 2,6 millions d’euros, répondant aux objectifs du plan de relance auto : diversification ; modernisation de l’outil industriel ; transformation numérique ; performance environnementale ; lancement de travaux recherche et développement.

Ce projet Cer’Innov revêt un enjeu majeur pour la pérennité de l’entreprise car les investissements permettront, en plus de renforcer une production territoriale (maintien d’outilleurs français), d’améliorer la compétitivité en termes de coût tout en préservant la qualité, de diversifier sa  production, de planifier la transformation de l’outil numérique et de poursuivre son développement dans le secteur de l’aéronautique.  Pour reprendre les propos de son dirigeant Benoît Redais, « nous ne souhaitons pas devenir un simple « garagiste » du moule, ne réparant que les imperfections des productions low cost, sans aucun avenir de développement et d’intérêts pour les jeunes générations ».

Face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, France Relance a pour but de redresser durablement l’économie française et de créer de nouveaux emplois. Je salue cette initiative, dotée de 100 milliards d’euros au niveau national, qui permettra d’accompagner les entreprises vers une reprise économique rapide, de soutenir nos intérêts nationaux, de soutenir les investissements. Faute de cette aide obtenue, l’entreprise avait « simplement » envisagé le remplacement d’une foreuse (650 000 euros). 

L’ensemble de ces problématiques nées de la crise sanitaire fait l’objet de travaux au sein de la délégation aux entreprises. Le 4 mars, une table-ronde avait pour thème "Difficultés des TPE et PME dans la crise : comment franchir le cap du 1er semestre 2021 ?".

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