Jeudi 18 avril, l’Association Vendéenne des Élus du Littoral, présidée par monsieur le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau, a organisé son congrès annuel à la Tranche-sur-Mer.

En matinée, l’assemblée générale, réservée aux membres de l’association, a été suivie de la visite d’une exploitation ostréicole. 

Une réunion, sous la forme d’une succession de tables-rondes, ouverte au public, s’est tenue tout au long de l’après-midi pour débattre de l’éolien en mer. Le thème se voulant être en réaction à la publication de la cartographie des sites propices à l’éolien en mer réalisée sans concertation préalable avec les élus locaux, notamment vendéens, de la façade Atlantique.

Nonobstant l’absence de dialogue, les élus contestent le potentiel agrandissement du parc éolien en cours de construction entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier, et la perspective d’un nouveau parc visible des côtes, à 15 km au large des Sables-d’Olonne et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Thème des tables-rondes :

• Les projets d'éolien en mer au large de la Vendée : où en est-on ?
• La Qualité des paysages, les activités de pêche et l'avis des populations littorales comptent t'ils dans les décisions du Gouvernement ?
• La précipitation à urbaniser la mer territoriale par de nouveaux parcs éoliens est-elle réellement nécessaire ;
• Souveraineté et innovation ;
• Conclusion du congrès par l'État.

Les différentes tables-rondes ont permis d’aborder un ensemble de sujets qui dépassent le simple cadre de l’éolien en mer. Il a notamment été question d’énergie renouvelable, de leur capacité à remplacer les énergies fossiles, d’enjeux géopolitiques, du défi à produire une énergie continue… Je m’étonne cependant de l’intervention du professeur belge Samuele Furfari qui, en plus d’être un farouche opposant de l’éolien, émet de nombreuses réserves sur l’hydrogène qu’il qualifie d’utopique.

Merci à l’AVEL pour ce congrès très instructif et sa vigilance pour préserver notre cadre de vie face aux sirènes de l’énergie verte.