Le dimanche 24 juin, j’ai eu l’honneur d’être reconnue digne d’entrer dans la confrérie de la sole des Sables d’Olonne. Ainsi, après la sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, je suis une nouvelle fois chargée d’une noble mission en faveur de la promotion d’un poisson emblématique de nos côtes vendéennes.

La sole, mets royal s’il en est, est une représentation majeure de la cité, une source de richesse. Pour preuve, cette pêche est la plus importante en valeur de la criée des Sables d’Olonne. Présente à l’assemblée générale d’O.P. Vendée, le président José Jouneau rappelait les 331 tonnes de soles débarquées à la criée des Sables d’Olonne en 2017, générant un chiffre d’affaire de plus de 4 millions d’euros. C’est dire si ce poisson plat qui s’obstine à se cacher sous le sable est important pour notre pêche locale. Je ne saurais faire un choix entre la sardine et la sole, en tant qu’ambassadrice, je défends les deux espèces autant que je les dévore, l’une plutôt au barbecue avec du rosé, l’autre plutôt à la poële avec un verre de blanc. Je sais, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé mais l’abus de convivialité sait l’entretenir.

Car c’est aussi de cela qu’il s’agit dans une confrérie : Défendre des produits et des terroirs en toute convivialité. Défendre une idée de la gastronomie et du partage. Elles étaient au nombre de 42 ce jour aux Sables d’Olonne.

Au-delà du folklore de surface auquel certains peuvent injustement les réduire, il faut y voir le fond, là où se cache la sole des Sables d’Olonne. Les confréries sont les garants d’une France de caractère, riche et multiple, autant que ses accents qui résonnent dans l’hémicycle du Sénat. Les garants d’une France rurale, d’une France maritime, bien vivante et bonne vivante.

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