Le 26 février, j’ai été accueillie dans la commune de Curzon par Monsieur le maire Didier Roux, accompagné d’une partie des élus.

L’équipe municipale résolument optimiste ne manque pas de projets. Notamment, l’ouverture prochaine de la salle socio-culturelle, après travaux dans l’ancienne chapelle, sera un atout supplémentaire pour la commune.

Suite à la cessation d’activité du bar-épicerie, la municipalité envisage la construction d’un café multiservice sur la place de la mairie (dont les travaux devraient débuter au printemps). Ce projet-phare s’inscrit dans la volonté de redonner de l’attraction à Curzon et créer du lien social.

Le programme dense prévoit également l’installation d’un relais-poste à la mairie, la sécurisation des entrées du bourg et son fleurissement, ainsi que l’achat d’un terrain qui sera mis à la disposition d’un maraicher pour créer un espace de vente de produits locaux dans le cadre des commerces de proximité.

À plus long terme, la municipalité envisage, en lien avec le parc régional du Marais Poitevin, la réalisation d’un parcours, pédagogique et ludique, sur l’histoire de Curzon et les marais.

La recherche de subventions reste une priorité pour les élus qui disposent de petits budgets et doivent souvent faire preuve d’ingéniosité pour mener à bien leurs projets.

Parallèlement aux projets, la commune a sollicité une personne, dans le cadre d’une mission de service civique, pour réaliser un inventaire complet de ses biens afin de permettre aux élus de connaître avec précision le patrimoine.

La commune a choisi d’adhérer au passeport du civisme, porté par l’Association des maires pour le civisme (AMC). L’objectif est de faire des écoliers des citoyens actifs au travers d’actions à réaliser en classe et en famille sur des sujets très divers : devoir de mémoire, solidarité, environnement, patrimoine…

L’actualité et le travail parlementaire ont également alimenté nos échanges. Nous sommes revenus sur la loi Egalim dont les objectifs étaient vertueux. A-t-elle permis de payer les agriculteurs convenablement ? Je n’en suis pas certaine. Dès lors que les règles sont instituées, nombreux sont ceux qui les détournent. La loi n’a pas atteint ses objectifs mais les agriculteurs souhaitent qu’on aille jusqu’au bout de l’expérimentation. Les agriculteurs français présentent un fort taux de mortalité par suicide. Cela s’explique par de multiples facteurs : rémunération, complexification croissante, solitude, agribashing… Après une proposition de loi en 2019 visant à prévenir le suicide chez les agriculteurs, le Sénat a récemment fait 63 propositions concrètes pour mieux identifier les sources du malaise agricole et améliorer l’accompagnement des professionnels en détresse.

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