A l’invitation de la municipalité d’Aubigny-les-Clouzeaux, j’ai animé un café-débat sur l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, organisé le 23 octobre dans le cadre de la semaine de prévention Egal’attitude.

L’objectif de cette semaine est de sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge à cette cause.

La délégation aux droits des femmes que j’ai l’honneur de présider depuis 2017 s’investit sur des sujets relatifs aux femmes, à la famille, à l’inclusion, au handicap, réfléchit sur des thématiques liées à la santé, au sport, aux violences… Autant de travaux qui tendent et s’accordent sur cette notion essentielle qu’est l’égalité.

Vouloir l’égalité, c’est lutter contre les violences, redoutable fléau qui gangrène notre société et remplit désespérément la colonne des faits divers. Une femme meurt sous les coups de son conjoint en France tous les deux jours. Comment peut-on accepter dignement que ces crimes perdurent dans notre pays. Ce sont des femmes, des mères, des filles qui succombent, victimes d’un excès de supériorité, d’un abus d’inégalité.

Les violences faites aux femmes matérialisent une facette sinistre de l’inégalité. La libération de la parole a permis de rendre audible, chiffrable, un fait de société inacceptable sans pour autant le circonscrire. Les cas de féminicides continuent d’alimenter les colonnes des faits divers au mépris des textes de lois qui s’accumulent. La délégation aux droits des femmes s’est beaucoup investie, a mené de nombreuses auditions pour contribuer à l’écriture de textes, notamment le projet de loi sur les violences sexistes et sexuelles. Comme je le rappelle dans les rapports que j’ai rédigés sur le sujet, l’arsenal législatif n’est rien sans les moyens. Ceux-ci font défaut, aujourd’hui encore, dans l’application des peines comme dans la prévention et l’éduction dès le plus jeune âge, dans la formation des acteurs en contact avec les enfants, les femmes ou les victimes de violences en général.

Et, comme cela m’a été rapporté lors d’une réunion que j’ai organisée à La Roche-sur-Yon pour effectuer un premier bilan du Grenelle des violences faites aux femmes, la coordination des services impliqués (police, gendarmerie, justice, associations, santé) serait un gage d’efficacité accrue.

Je félicite la commune pour cette initiative. Agir en amont et prévenir les violences faites aux femmes, c’est renforcer l’éducation à l’égalité filles-garçons / femmes-hommes dès le plus jeune âge.

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