Samedi 9 novembre, j’ai eu le privilège d’assister, à Mortagne-sur-Sève, à un exercice grandeur nature conséquent de la Protection Civile. Pour la première fois, les cinq structures départementales des Pays de la Loire éprouvaient leur capacité d’action et de coordination à l’échelle régionale en simulant les conséquences d’une redoutable tempête nommée Zéphyr. Ce ne sont pas moins de 300 bénévoles qui se sont mobilisés pendant deux jours pour mieux appréhender une situation que nous ne souhaitons même pas imaginer.

La Protection Civile de Vendée, c’est 60 000 heures de bénévolat, plus de 4 700 personnes formées aux gestes qui sauvent par an. L’association reconnue d’utilité publique brille par sa présence sur tous les fronts, dans l’urgence comme dans le soutien aux événements sportifs et culturels. Elle est la 1^ere association de sécurité civile en Vendée, compte 650 bénévoles et 65 formateurs bénévoles.

La Protection Civile de Vendée représente un maillon essentiel du dynamisme associatif vendéen, un soutien précieux aux forces de sécurité et d’intervention, un acteur majeur de la citoyenneté.

Aider, secourir, former. Depuis 1965, ces trois mots qui composent leur devise n’en font qu’un : Vivre.

La formation aux gestes de premier secours, notamment enseignée par les antennes de la Protection Civile, devrait être obligatoire en France, comme elle peut l’être dans d’autres pays européens. Le sujet est souvent abordé et toujours reporté. Il est de l’intérêt collectif que chaque citoyen français soit apte à réagir devant une urgence vitale. Une capacité d’autant plus salutaire quand on sait l’importance d’une intervention rapide sur les chances de survie d’une victime.

Depuis que je suis sénatrice, je m’efforce d’aller au contact des antennes de la Protection Civile de Vendée dès que mon agenda le permet. Il m’importe de leur signifier ma reconnaissance, comme à l’ensemble des forces de sécurité et de l’ordre de notre département.