Mardi 11 février, Certipaq, organisme de certification aux valeurs associatives, inaugurait ses nouveaux bureaux à la Roche-sur-Yon.

Si Certipaq défend que la qualité a une origine, l’inverse vaut également : l’origine a une qualité. L’origine a des qualités et c’est ce que Certipaq affirme au travers des contrôles menés sur le territoire de la Vendée, et partout en France.

Origine et qualité sont des contraintes mais origine et qualité sont des forces, des richesses, des valorisations, des atouts dont chacun peut tirer profit, du producteur au consommateur. Si besoin était, l’actualité, l’agenda et le travail parlementaire confirment tout l’intérêt de l’origine et de la qualité.

Actualité

Le Chablis est-il un vin de Bourgogne ? La question a quelque peu agité le monde viticole, et pas seulement les amateurs de grand cru ! Pour reprendre les termes du président de la Confédération des appellations et vignerons de Bourgogne: « un vin de Bourgogne, ce n'est pas seulement un cépage de pinot noir ou de chardonnay sur un sol argileux, ce sont aussi des savoir-faire, des traditions ». Le Bourgogne, c’est aussi l’économie d’une région, du tourisme, des emplois directs et indirects, une qualité et une origine.

Agenda

Le Salon International de l’Agriculture se tiendra fin février à Paris. La réunion annuelle des labels, des AOC, des AOP, des fiertés d’élever, de produire, de transformer des produits avec une origine et une qualité. La Vendée, encore une fois, sera présente, vivante, visible grâce à Vendée Qualité. Entre le ring et le stand, la Vendée sera mise à l’honneur : ses races, ses productions, ses spécialités. Une origine et une qualité.

Travail parlementaire

C’est notamment le conflit qui oppose l’Atlantique à la Camargue pour l’appellation Fleur de Sel. La valorisation de la Fleur de Sel initiée par les sauniers de Guérande et Noirmoutier, entre autres, a inspiré les Salins du Midi qui ont obtenu l’appellation « Fleur de sel de Camargue ». Cela n’est pas sans poser de problème puisqu’il ne s’agit pas de la même méthode d’extraction, du même produit, du même coût et du même prix. Cela n’est pas sans poser de problème puisque l’usurpation de l’appellation « Fleur de sel » peut fragiliser l’économie des marais salants de l’Atlantique qui dégage la majorité de ses revenus avec ce produit fragile, une qualité et une origine.

Ce sont également ces qualités et ces origines qui s’opposent en rempart aux accords du CETA et du TAFTA. Nous avons des normes, nous avons des obligations, il n’est pas envisageable que celles-ci soient bafouées par l’import de productions qui ne les respectent pas, qui ne répondent pas au même cahier des charges, qui n’aient pas été inspectées, contrôlées ou validées pour notre marché local.

Certipaq croît, Certipaq se développe pour valoriser une origine et une qualité, pour valoriser une production, une région, être le garant d’un savoir-faire, d’un terroir, au service des producteurs, des consommateurs et de la Vendée.

L’inauguration s’est achevée par un moment convivial grâce aux confréries de la sardine et du canard. Les deux confréries porte-étendards de notre gastronomie vendéenne ont intronisé le vice-président Patrick Bouron. Je les remercie encore de m’avoir choisie comme marraine.

Toutes mes félicitations au président Jean-Paul Mancel et au vice-président Patrick Bouron pour l’inauguration de ces nouveaux bâtiments au service de la qualité made in Vendée.