Samedi 29 octobre 2022, j’ai participé à l’inauguration des travaux de rénovation de la salle annexe du complexe sportif, la salle belle vue, à Treize-Vents.

S’il était permis d’accorder une vertu aux crises, ce serait bien celle de nous contraindre à faire autrement, à modifier nos habitudes pour plus de sobriété, pour plus d’efficacité. Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est imposé naturellement dans des entreprises alors même que sa simple évocation pouvait auparavant constituer un tabou. 

Avec la crise énergétique, le mot d’ordre est à la sobriété pour faire face aux risques de pénurie et réduire les factures de gaz et d’électricité.

Pourtant, la démarche n’est pas récente. Il y a 50 ans, au lendemain du premier choc pétrolier de 1973, les slogans ont fleuri pour inciter les citoyens à faire des économies, les plus jeunes d’entre nous se souviennent tous du fameux « on n’a pas de pétrole mais on a des idées ». Le premier ministre de l’époque, Pierre Mesmer déclarait « Depuis des années, nous vivons dans un pays où l’énergie est abondante, sinon bon marché, il en résulte toujours dans ces cas-là des gaspillages. Des gaspillages auxquels maintenant il faut mettre un terme ». La chasse au gaspi était ouverte. En 1980, le gouvernement nomme même un releveur officiel de température pour s’assurer que les administrations respectent bien la température maximale de 19° dans les bureaux.

Aussi, avec cette énième crise de l’énergie, l’amélioration des performances énergétiques de cet espace communal ne constitue pas une dépense mais un investissement que la commune a su engager avant d’y être contraint.

Cela étant, la hausse du coût des énergies, qui ne concernent pas que le confort, n’est pas supportable pour les collectivités et les entreprises. J’ai interpellé le Gouvernement et je demeure mobilisée quant aux conséquences que les hausses du gaz et de l’électricité représentent dans le budget des communes, pour le sensibiliser aux projets compromis par l’inflation énergétique. Avec mon groupe Union Centriste, nous avions défendu un amendement favorable à l’instauration d’une taxe sur les superprofits au projet de loi des finances rectificatif. Celle-ci aurait contribué à financer les aides gouvernementales accordées pour compenser la hausse du coût des énergies mais elle n’a pas été adoptée. Je le déplore mais la solidarité n’a pas joué.

Cette même solidarité qui veut qu’un bâtiment public soit accessible à tous les publics, ce qui est le cas dans cette rénovation avec l’installation d’un ascenseur.

Merci à madame le maire et son équipe municipale pour la réalisation de ce projet, pour la rénovation de cet équipement qui, à la veille d’atteindre l’âge canonique, retrouve un air de modernité, une seconde jeunesse et offre aujourd’hui une configuration adaptée aux besoins des treize-ventaises et des treize-ventais.

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