Récemment, j’assistais à la Garnache à une inauguration similaire à celle de ce 5 octobre à Corpe. Personne ne peut ignorer le réchauffement climatique sauf à gouverner un grand pays à coups de tweets frénétiques. Encore ces derniers jours étaient rappelées les paroles prononcées par notre défunt président Jacques Chirac « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Il est donc de notre devoir de politiques, de décideurs de montrer un tant soit peu l’exemple, ne serait-ce que dans la gestion de nos communes. La rénovation thermique d’un bâtiment communal, comme cette salle polyvalente, est par conséquent un pas dans cette direction, dans une démarche vertueuse.

La problématique de l’économie d’énergie, comme d’autres problématiques environnementales, est au cœur de nos débats en ce moment au Sénat avec des textes comme le projet de loi relatif à l’énergie et au climat, le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire…

Ces questions le seront tout autant dans les semaines à venir avec le projet de loi de finances pour 2020. En effet, si l’enjeu climatique est une urgence, il doit être soutenu par l’État, et donc par nos impôts. Isoler un logement n’est pas très rentable en définitive, sauf en termes de confort. L’économie engendrée par une meilleure isolation, par le changement d’ouvertures est tout sauf significative, le retour sur investissement est trop long et il est important que l’État poursuive son engagement fiscal pour inciter les citoyens à réaliser des travaux de rénovation énergétique, aider les français à amoindrir leur consommation d’énergie. Sans oublier que ces aides sont nécessaires à l’économie locale en ce sens qu’elles jouent en faveur des artisans, et donc de l’emploi, par le biais du crédit d’impôt, de la TVA à taux réduit, que ces aides luttent contre le travail clandestin.

Il y a un an, mon collègue Bruno Retailleau venait à Corpe pour inaugurer la stèle en l’honneur de Georges Clemenceau et le nouvel aménagement du centre-bourg.  Ce sujet est également une préoccupation des sénateurs, nous sommes tous conscients qu’un centre-bourg qui ne respire pas, c’est un village qui se meurt. La revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs a fait l’objet d’un rapport, largement plébiscité au sein de notre hémicycle, qui prévoit des mesures incitatives, tout en s’auto-finançant : la réduction de la fiscalité en centre-ville, l’offre de locaux adaptés à un prix abordable, la modernisation du commerce de détail, un nouveau système de régulation des implantations de grandes surfaces, la mise à profit de l’évolution du e-commerce. L’agrandissement et la rénovation énergétique de la salle polyvalente, comme le nouvel aménagement du centre-bourg, était un engagement de campagne.

Bravo à madame le Maire et l’ensemble de l’équipe municipale pour le respect des engagements de campagne, pour l’engagement en faveur de l’environnement et donc pour le respect de la campagne.