Le 29 juin, j’ai répondu favorablement à l’invitation de madame le maire Marcelle Barreteau pour l’inauguration du parc Chanterelle à Palluau

Bien que le parc fasse partie de la vie des palludéeennes et palludéens depuis 40 ans, son nouvel aménagement, l’installation de nouveaux équipements, l’agrandissement du parking, la sécurisation du cheminement des piétons et des cyclistes, l’embellissement du parc ajoutent à l’attrait de l’espace, à sa fréquentation. En plus d’être un véritable poumon vert de la commune pour reprendre les termes de madame le maire, le parc Chanterelle favorisera les échanges, les connexions, contribuera d’autant plus à préserver le lien social entre les habitants.

Sécurité, lien social, cadre de vie, la récurrence et la variété des inaugurations auxquelles j’ai récemment participé (dévoilement de la plaque commémorative des 300 ans de la gendarmerie en 2022, inauguration de la maison citoyenne en 2023) sont bien la preuve du dynamisme de la commune, d’une municipalité qui investit pour le bien-vivre à Palluau.

Je pourrais naturellement ajouter l’engagement dans le dispositif « Heure civique » qui s’inscrit dans cette même dynamique. Créer du lien social, de la solidarité, de la citoyenneté avec des citoyens, pour les citoyens.

La sécurité des habitants, la création de voies douces et d’une piste cyclable, la politique sociale visant à recréer du lien inter-générations, le maintien du commerce de proximité et le développement économique faisaient partie des axes prioritaires du programme de madame le maire en 2020. Malgré les difficultés, dont la crise sanitaire qui a fortement impacté le fonctionnement des collectivités, le carnet de route visant à améliorer la qualité de vie à Palluau est respecté. Ces concrétisations honorent la fonction d’élu de proximité car, nous le savons au Sénat, représentant des collectivités, il n’est pas simple pour les petites communes de mener à bien leurs projets. Un récent rapport de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, présidée par ma collègue de l’Union Centriste Françoise Gatel, fait état des difficultés que rencontrent les petites communes dans la mise en œuvre de leurs projets. L’objectif de cette mission a consisté d’abord à identifier des solutions et bonnes pratiques mises en œuvre par les petites communes pour pallier le déficit d’ingénierie et pour financer leurs projets.

En l’occurrence, le parc Chanterelle constitue un exemple pour contourner, ou plus précisément s’adapter, aux contraintes nouvelles nées de la règle du zéro artificialisation nette. Cette règle, inscrite dans la loi climat et résilience, vise à réduire la consommation de terres agricoles. Le développement du parc Chanterelle crée de l’espace naturel et permet ainsi de rendre constructibles des petits espaces verts délaissés répartis dans les lotissements. 

Au Sénat, nous avons voté une loi pour corriger la règle du zéro artificialisation nette mais force est de constater que le bon sens des élus de terrain est une alternative tout aussi pertinente pour assurer le développement des communes en conservant l’esprit de la loi. 

Bravo à madame le maire et son équipe pour l’aménagement du parc Chanterelle. 

 

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