Ce mardi 31 août, j’ai assisté au dévoilement de la plaque dédiée au « Pont des Boches » à La Ferrière, aux côtés du maire David Bély, du président de l’agglomération Luc Bouard, d’élus et membres d’associations.

Cette plaque fait référence à l’histoire de ce pont, construit sur une partie de la retenue d’eau de Moulin Papon alimentée par la rivière l’Yon. Cette rivière tient son nom de Saint Yon venu à la demande de l’évêque Saint Denis de Paris pour convertir nos ancêtres à la foi chrétienne.

Ce pont long de 22 mètres, construit au début du XXème siècle par une société allemande, fut le premier ouvrage de la région en béton armé. Il permettait d’acheminer le minerai de fer extrait du lieu-dit « Les Hautes Thermelières » vers la gare aux marchandises de Beaupuy. C’est en 1912 que s’est achevée l’exploitation de ce site minier.

Au début appelé le pont de la mine, le pont des Boches s’est rapidement imposé, cette appellation n’avait alors pas de connotation péjorative. Ce terme était utilisé pour qualifier tout ce que les gens trouvaient étrange.

Le président Guy Roy de l’association Protection et renaissance yonnaise des monuments et statues (Prymosta), avec à ses côtés la présidente de la Ferrière patrimoine Gisèle Proquin, a clôturé son propos par cette citation de Cicéron : « Il est puéril de ne pas tenir compte de ce qui a existé avant nous. Partout où l’on marche, c’est en vérité quelque chose de mémorable ».

Cette inauguration donne un éclairage sur le travail de recherche mené par les associations afin de faire vivre la mémoire du site. Le maire, David Bely, a souhaité évoquer dans son propos les relations entre les communes qui bordent la retenue d’eau et saluer le rôle de l’intercommunalité et de son président Luc Bouard. Ce pont qui ne relie plus rien aujourd’hui reste le « Pont des Boches », un pont qui fut un lien entre les communes au début du XXème siècle.