Samedi 13 avril, je revenais à Mareuil-sur-Lay-Dissais pour l’inauguration, à l’invitation de monsieur le maire Vincent Jules, du nouveau centre technique municipal.

Les inaugurations se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Un an auparavant, je faisais escale dans la commune pour un voyage à travers les livres, l’inauguration de la médiathèque. Ce 13 avril, c’est un nouveau centre technique municipal que la commune inaugurait.

Mais, au-delà des intérêts que nous pouvons porter à un centre technique ou à une médiathèque, il existe une différence notoire : l’un est communal et l’autre intercommunal.

Communes, communes nouvelles, communauté de communes. Fusion, mutualisation. L’échelon communal est, il faut bien le reconnaître, soumis à rude épreuve depuis la loi NOTRe.

En ce moment, il est beaucoup question du transfert de la compétence Eau et assainissement. Les maires de Maché et de Bellevigny ont récemment invité les maires de Vendée à refuser le transfert de cette compétence qu’ils jugent primordiale dans la gestion d’une commune. Où doit s’arrêter le transfert des compétences pour que l’existence de la commune ne puisse être contestée. Si demain, la mairie devient un simple bureau des pleurs et le maire un exécutant des décisions prises par l’intercommunalité dans laquelle il n’a peut-être pas voix au chapitre, permettez-moi de penser que les candidats pour enfiler l’écharpe vont se faire rares.

Or, nous devons aussi reconnaître que sans l’intercommunalité, la médiathèque de la commune, Les Voyageurs, n’existerait pas.

Je pourrais également évoquer les communes nouvelles qu’il est plus simple parfois de créer que de faire vivre. L’exemple des Essarts, bien que constituant une exception, en apporte une preuve concrète.

Pour d’autres communes, la mutualisation apparaît comme une solution intermédiaire et souple qui permet de faire des économies avec un minimum de contraintes. 

Nous constatons tous que les équilibres ne sont pas simples à trouver entre la commune isolée et une entité qui participe à la cohésion d’un territoire. Quelle est la bonne échelle ?

J’organisais le lundi 15 avril à Sainte-Hermine une réunion ouverte à tous les élus sur l’évolution du dispositif ZRR : le FRR pour France Ruralités Rénovation. Si l’échelle demeure l’intercommunalité, Sud Vendée Littoral fait partie du périmètre, le nouveau dispositif intègre des communes isolées au sein d’une intercommunalité. C’est par exemple le cas du Champ-Saint-Père qui pourra bénéficier du dispositif FRR alors que Vendée Grand Littoral en est exclu. C’est une bonne nouvelle pour Le Champ-Saint-Père mais cela manque de cohérence à l’échelle de l’intercommunalité, ainsi qu’à l’échelle du canton. Le mille-feuilles administratif a encore de beaux jours devant lui !

Cependant, bravo à monsieur le maire et son équipe pour la rénovation d’un bâtiment sur une friche industrielle en un centre technique municipal adapté aux besoins de la commune et de ses agents.

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