EN VENDÉE
La Vendée s’expose au salon de l'agriculture
Comme chaque année, j’ai visité la plus grande ferme de France : le Salon International de l’Agriculture.
La Vendée y avait une place de choix au sein du hall 1, réservé aux races, grâce au mouton de Vendée.
En guise de préambule, le lundi 26 février, j’ai participé à l’événement Vendée Qualité, soirée qui mettait à l’honneur les partenaires des produits vendéens sous signes officiels de qualité : mogette, brioche, poulet, jambon, porc fermier…
Le lendemain, après un petit-déjeuner avec les instances syndicales sur le stand Pays de la Loire, je me suis rendue sur le stand du département pour participer à « La Journée de la Vendée ». Les visiteurs du salon ont pu découvrir à cette occasion, sur le stand du mouton vendéen, des races bovines, équines et caprines spécifiques de nos campagnes vendéennes.
L’après-midi, j’ai rencontré des responsables de la société Fleury Michon, transformateur majeur du département, et ai fait escale sur le stand France Filière Pêche pour évoquer les problèmes d’un autre acteur du vivant. Le Brexit fait peser des menaces sur la filière française, l’absence d’un ministère dédié ne facilite pas les discussions avec le monde politique.
La journée s’est terminée en se tournant vers le futur : échange avec des adhérents du syndicat « Jeunes Agriculteurs » et découverte d’une agriculture vertueuse et connectée sur le stand Ferme Digitale (gestion de parcelles, irrigation, prêt de matériel, élevage d’insectes…).
Journée chargée à la rencontre de professionnels passionnés, investis et attentifs à la réponse politique qui découlera des états généraux de l’alimentation. Il est important que les agriculteurs puissent à nouveau vivre de leur métier, que chaque acteur de la filière puisse être rémunéré au juste prix.
Mercredi 28 février, j’ai répondu à l’invitation de la FNSEA, et de sa présidente Christiane Lambert, pour évoquer, à l’occasion d’un déjeuner de travail, les chantiers qui attendent les parlementaires aux côtés des agriculteurs : réforme de la fiscalité agricole, contrat de solutions pour la protection des plantes, projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable ».