J’ai visité l’établissement BTP CFA Vendée (anciennement Aforbat) de la Roche-sur-Yon à l’occasion des récentes portes ouvertes, le 10 février 2018.

Deux centres de formation présents sur ce site : Aforbat et Esfora. Avec les directeurs Loïc Péron et Christian Verne, j’ai pu constater les nombreuses formations dispensées, du CAP au bac+2, pour un accompagnement personnalisé des jeunes. Je retiens de cette visite les questions d’accessibilité ou les parcours proposés pour les jeunes en situation de handicap.

Depuis que je suis sénatrice et en tant que membre de la délégation aux entreprises, je défends l’apprentissage comme une voie de réussite, synonyme d’accès à l’emploi (le taux d’insertion après la formation en CFA se situe autour de 86 %). L’apprentissage n’est pas une issue de secours, n’est pas l’alternative ultime pour un jeune en situation d’échec. Notre délégation a beaucoup travaillé sur l’apprentissage. J’ai notamment participé à un colloque au Sénat, avec des entreprises vendéennes entre autres, sur le thème : « Relancer l’apprentissage : une urgence pour les entreprises et l’emploi ». La délégation aux entreprises, après voir établi un diagnostic précis des forces et des faiblesses de la filière « apprentissage », a fait un certain nombre de propositions visant à conforter l’apprentissage comme voie de réussite.

Certaines de ces propositions ont été reprises dans les annonces gouvernementales relatives à la réforme de l’apprentissage, dont l’ambition est de développer massivement l’offre d’apprentissage des entreprises en direction des moins de 30 ans. Je salue la revalorisation de la rémunération, l’aide pour passer le permis de conduire, la révision de la réglementation des conditions de travail mais déplore que les régions, précurseurs dans plusieurs domaines, soient écartées dans le nouveau processus. Les expériences probantes dans les territoires devraient plutôt être dupliquées.