Vendredi 18 décembre, à l’initiative de la préfecture des Pays de la Loire et en présence de l’ensemble des partenaires, j’ai assisté en gare de Luçon à la présentation de l’avancement du chantier de modernisation de la ligne ferroviaire La Rochelle - La Roche-sur-Yon.

Débutée en janvier 2020, la rénovation du tronçon, d’une longueur de 103 kilomètres, sur la ligne Nantes – Bordeaux, devrait s’achever fin juillet 2021. La mise en service a été retardée en raison de la Covid-19 mais je rejoins le souhait de Jacky Emon, délégué TER à la Région Nouvelle Aquitaine, que la ligne soit effective avant le 14 juillet du fait de la saison touristique.

La rénovation, dont le coût s’élève à 152 millions d’euros, est un exemple de réussite de CPER (Contrat de Plan État-Région). De surcroît, il présente la particularité de s’étendre sur deux départements, la Charente-Maritime et la Vendée, et deux régions, les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine.

Les objectifs de cette rénovation sont :

  • Pérenniser la ligne qui, bien que le chantier soit antérieur, s’inscrit en cohérence avec les ambitions de la loi LOM ;
  • Revenir au temps de parcours initial (1 heure, contre 1h48 actuellement) ;
  • Faciliter l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ;
  • Améliorer la sécurité par la suppression ou la modernisation des passages à niveau ;
  • Anticiper la future modernisation de la seconde voie.

L’ensemble des partenaires se félicite de cette rénovation qui contribue, selon le vice-Président de La Rochelle Agglomération Bertrand Ayral, au plan neutralité carbone 2040 défini par l’agglomération de La Rochelle. Le président du département de la Vendée Yves Auvinet rappelle, pour sa part, que cette modernisation participe au désenclavement de la Vendée, tout comme l’était le projet abandonné de l’A 831. Une prochaine étape consistera à obtenir que cette ligne ferroviaire soit considérée comme structurante, au même titre que la portion Nantes – La Roche-sur-Yon, afin que la prise en charge de l’entretien soit assurée par l’État (au lieu des collectivités). Le Préfet de Région Pays de la Loire Didier Martin précise que les usagers sont au cœur de ces aménagements car ils apporteront plus de sécurité, plus de confort, plus de régularité et seront plus rapide.

Je me réjouis de cette réalisation attendue par les élus. À plusieurs reprises, j’ai participé à des rassemblements en faveur du maintien de cette ligne ferroviaire. La concrétisation d’un nouvel axe routier, en remplacement du projet de l’A831 pour lequel je me suis également engagée, représenterait un second apport profitable et souhaitable pour le Sud-Vendée. Cette rénovation conforte d’autant plus le refus que j’avais eu de signer, en 2015, le rapport sur les Trains d’Équilibre du Territoire, « rapport Duron », qui rejetait notamment ma contribution favorable à l’arrêt en gare de Luçon.

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