Vairé

Sollicitée par l’établissement, je me suis rendue à l’Ehpad de Vairé pour évoquer différentes problématiques.

Des difficultés financières ont été amplifiées par la crise sanitaire qui a engendré des frais supplémentaires, dont 25 % restent à la charge de l’Ehpad. 

Comme d’autres structures analogues, l’Ehpad de Vairé peine à recruter du personnel. La situation est d’autant plus difficile qu’une hausse de l’absentéisme et des arrêts de travail est constatée. La reconnaissance et la revalorisation des salaires, dans le cadre du Ségur de la Santé, n’est pas une réalité pour les personnels concernés. 

Établissement isolé, situé à 15 kilomètres des Sables d’Olonne, l’Ehpad ne dispose pas d’assez de place par rapport à certaines zones du bocage. L’établissement peut accueillir 48 résidents de Vairé et des communes alentour (Sainte Foy, Saint Mathurin, Ile d’Olonne). Pour leur part, les établissements sablais n’accueillent pas de personnes extérieures. La mutualisation avec les collectivités proches est souhaitée.

Au lendemain du scandale Orpea, la qualité de l’accompagnement constitue plus que jamais un souci majeur pour ces lieux (de fin) de vie.

Loi Grand âge et réforme des retraites, ces engagements du Président de la République n’ont pu être tenus à cause de la pandémie. Ces sujets devront être traités prioritairement par le futur locataire de l’Élysée.

Avec monsieur le maire de Vairé, nous évoquons également des projets de la commune, notamment une maison médicale et la création de 6 logements (dont une partie pour les primo-accédants) sur l’îlot Rabelais.

Grosbreuil

Le projet de travaux de la zone de loisirs constitue un gros dossier pour la municipalité. La sécurisation de l’école publique et des transports scolaires (plateforme d’échanges) est compromise par la difficulté d’acquérir des terrains. Un recours administratif dure depuis 10 ans avec une famille qui possède 300 hectares de terrain sur la commune.

Un accueil de loisirs, en lien avec l’association « La halte aux fripons » qui gère l’accueil des enfants, est également à l’étude du fait que les locaux actuels ne sont pas adaptés.

Les professionnels de santé installés sur la commune (3 médecins, 3 infirmiers, 2 kinés, 1 podologue, 1 osthéopathe, 1 infirmière asalée) vont créer une société en vue de réaliser une maison de santé médicale à côté du pôle santé actuel qui pourrait accueillir les dentistes.

Saint-Mathurin

La rénovation de l’église (pointe du clocher et autres travaux de sécurité) est actuellement en cours. L’implantation de nouveaux commerces fait partie des projets pour 2023. La Commune veille à se concentrer sur un dossier majeur par an.

La sécurisation du bourg est également à l’étude.

L’ouverture d’une résidence autonomie, derrière la crèche, est envisagée courant octobre. L’intergénérationnel étant une préoccupation au cœur du CMJ, la réfection d’un moulin pourrait constituer un lien au centre de ces deux structures.

La commune aide prioritairement les associations en lien avec les enfants. 

Beaulieu-sous-la-Roche

Les 2 projets de l’année sont :

  • L’aménagement sécuritaire et paysager de la rue de Nantes. La municipalité souhaite un projet authentique, sobre et naturel. Les travaux sont prévus entre avril et octobre 2022
  • La rénovation du Mille-club. Les travaux de rénovation énergétique débuteront en septembre (jusqu’en mars 2023).

Monsieur le maire salue la bonne gestion de la restauration scolaire sur la commune mais celle-ci devrait disparaitre au profit d’un restaurant intercommunal. Pour rappel, la communauté de communes détient la compétence petite enfance.

Martinet

Le réaménagement du centre-bourg constitue le projet du mandat. Pour cela, la démolition du presbytère est envisagée pour permettre la création de deux cellules commerciales et de logements sociaux.

Un point-relais santé est souhaité par la municipalité qui peut mettre à disposition un local pouvant accueillir des professionnels de santé par intermittence. Faute de professionnels de santé, une mutation en espace de coworking serait possible. 

110 nouveaux lots seront mis à la vente. Soumise à une forte pression immobilière, la commune regrette de ne pouvoir préempter plus de lots du fait que l’EPF ne finance plus l’achat de terrains à « crédit ». La compensation de la taxe d’habitation qui ne tient pas compte de l’évolution démographique représente un manque à gagner préjudiciable à la réalisation d’autres projets, notamment la réhabilitation du camping municipal des Ouches.

Monsieur le maire insiste sur l’importance de la DETR et de la DSIL. Comme pour d’autres petites communes, l’octroi de ces dotations est souvent une condition nécessaire pour le lancement de projets.

Longtemps préoccupation de la commune, la maison de retraite du clergé a enfin trouvé preneur (acquéreurs privés).

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