Samedi 17 juillet, à l’invitation de Joël Bret, Maire de Saint-Julien-des-Landes et Céline Migné, conseillère déléguée à la culture, j’étais présente au vernissage de l’exposition d’arts organisée chaque année par la municipalité.

Une exposition innovante et variée est proposée au public : des sculptures métalliques créées par le ferronnier d’art Julien Vrignaud, des peintures hyperréalistes de l’invité d'honneur Alain Delattre, des dessins réalisés au crayon graphite ou au feutre fin par de jeunes artistes et enfin, entourés des œuvres d'une vingtaine d'autres artistes, des dessins participatifs au concours "Dessine ta commune au Printemps" lancé par la commission, sont présentés et soumis au vote des visiteurs.

« L’art est la présence dans la vie de ce qui devrait appartenir à la mort ; le musée est le seul lieu au monde qui échappe à la mort ». Cette citation d’André Malraux ne résonne que plus encore en cette crise sanitaire, en cette période où de nombreux lieux culturels ont été contraints de se taire, de s’éteindre, de se tenir à l’écart des regards. C’est à chaque fois un plaisir renouvelé de pouvoir profiter à nouveau d’art, qu’il s’agisse de peinture, de musique, de cinéma, de théâtre. Doit-on parler de liberté retrouvée ? De respiration entre deux pics épidémiologiques ? Nul ne sait. Heureusement avec l’art tout est permis, plus de contraintes, plus de limites dans le temps, dans l’espace. L’art invite au voyage, à l’évasion, à l’émotion. Les virus n’existent pas dans l’oeuvre des artistes et l’imaginaire des visiteurs. Merci à la commune de Saint-Julien-des-Landes pour l’organisation de cette exposition, pour cette bouffée d’air du rétro-littoral, non iodé mais inspiré.

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