A l’initiative de l’AUFD - Accueil d’Urgence Femmes en Difficulté - le film «C’est pas de l’Amour» était présenté à la salle culturelle La Gargamoëlle au Château d’Olonne.
Ce film réalisé par Jérôme Cornuau développe son intrigue sur les violences conjugales, déroulant sans complaisance, le parcours de la victime, le déni, la complicité involontaire de l’entourage, le doute des enquêteurs, tout un scénario dont sont victimes des milliers de femmes.
Je suis venue apporter mon soutien à cette association qui lutte au quotidien pour secourir ces femmes, trop nombreuses et dont l’on ne découvre souvent le martyre qu’après de nombreuses années, en tant que femme d’une part, en tant que Sénatrice membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes d’autre part.
Le hasard du calendrier a voulu que, dans les jours précédents, le mardi 22 novembre, j’intervenais à la Tribune du Sénat dans le cadre du débat sur les conclusions du rapport «2006-2016 : un combat inachevé contre les violences conjugales».

J’exposais ; «la première pensée qui me vient à l’esprit, est qu’un tel débat ne devrait pas avoir lieu.
Nous ne devrions pas, en France, au 21ème siècle, avoir à traiter la question des violences conjugales».
En effet, malgré quatre grandes lois votées depuis une quinzaine d’années, en France, en moyenne, une femme meurt tous les trois jours victime de violences conjugales. Sans compter les victimes de troubles psychologiques engendrés par des années de haine et de violence.
Il faut lutter sans répit contre ce fléau barbare, en renforçant la protection, l’accompagnement des femmes mais aussi des enfants victimes collatérales. 

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