EN VENDÉE
Visite de Grosbreuil
Grosbreuil est la 4ème et dernière commune visitée ce jeudi 5 septembre. Madame le Maire Martine Durand m’a accueillie dans la mairie, en compagnie du 1er adjoint Marc Hillairet (voirie, assainissement, affaires agricoles), du 3è adjoint Jacques Péridy, des conseillers municipaux Isabelle De Roux et Bernard Alincant.
Commune rétro-littorale bien située, à proximité de la 2x2 voies, dotée d’écoles et de commerces, madame le Maire vante la qualité de vie de Grosbreuil. Or, il n’y a pas de place dans le bourg et la commune manque de terrain constructible. De nombreuses maisons sont à vendre et il n’y a pas de locations. Il existe des disponibilités en campagne mais cela ne convient pas toujours aux couples avec enfants. Les nouveaux arrivants sont par conséquent plutôt âgés et l’effectif de l’école se retrouve plutôt à la baisse (160 élèves en 2019). Un service de restauration scolaire est assuré par la commune, le manger local est privilégié.
« Le Pôle santé est la richesse de Grosbreuil » selon madame le Maire. Porté par les médecins et la pharmacie, il regroupe actuellement 2 médecins (un 3ème est attendu), 1 kinésithérapeute, 1 osthéopathe et 1 infirmier. Un projet d’agrandissement est envisagé.
La réorganisation du centre-bourg touche à sa fin. Le pôle culturel, inauguré en 2014, a permis de préserver une centralité. Un projet de regroupement des commerces autour de la supérette et du salon de coiffure est en cours. L’auto-école déménagerait et un bar-restaurant serait créé. À ce stade de réflexion, la boulangerie ne souhaite pas y être associée.
Une procédure d’expropriation est en cours pour mener à bien des projets : Sécurisation de l’école et arrêt de bus, terrain de football et salle omnisports.
Madame le Maire reconnaît la difficulté d’intéresser les élus qui ne siègent pas dans l’intercommunalité. Le projet de loi qui s’inspire des travaux de la délégation sénatoriale aux collectivités devrait reprendre en partie à ces attentes. Le groupe UC auquel j’appartiens a mené, au cours de la session parlementaire précédente, un long travail sur la différenciation, car il n’y pas d’égalité sans différentiation.