Vendredi 23 avril, j’ai été reçue en mairie de La Chaize-Giraud par monsieur le maire Jean-François Biron, accompagné de son adjoint Henri Guedon. Pour son 3ème mandat, monsieur le maire peut compter sur une équipe soudée, 11 élus issus de son premier mandat figurent parmi les 15 membres du conseil municipal.

L’équipe municipale déroule progressivement le programme de la 2ème plus petite commune de Vendée par la superficie. Monsieur le maire insiste cependant sur 2 points principaux que sont le sport (le club de basket compte 340 licenciés) et le patrimoine (« pour son attrait touristique »). Après la transformation extérieure de la commune (voirie, enfouissement des réseaux), la municipalité se concentre sur le centre. L’ensemble des commerces et des ateliers d’artistes animent au centre. L’achat et la rénovation de la maison de Gilles Cougnaud (créateur de Ouest Production) permettront la création de nouveaux logements et cellules commerciales. Un magasin bio, en lien avec le Spar de Landevieille, pourrait y être installé.

Deux salles, un théâtre et une salle polyvalente, devraient être rénovées.

Disposant de la maîtrise des terrains, la commune projette la création d’un lotissement pour jeunes ménages. 

En élu prudent, monsieur le maire envisage les projets que la commune est en capacité d’autofinancer. Les subventions constituent un bonus !

Il n’y a pas d’école à la Chaize-Giraud. Cela ne constitue pas un frein pour l’installation des ménages en raison de la centralité de la commune qui a passé des conventions avec Landevieille (école privée) et Brétignolles-sur-Mer (école publique). Selon monsieur le maire, la compétence scolaire ne doit pas se situer au niveau de la commune mais au niveau de la communauté de communes qui est plus à même de répartir les élèves sur un territoire. Ce point de vue résonne forcément avec la convention ruralité d’Alain Duran que j’essaie de promouvoir en Vendée.

Pour conclure, monsieur le maire m’interpelle sur les problèmes techniques inhérents aux bornes à incendie. Répondant à un besoin dans les années 30, elles s’avèrent inappropriées aujourd’hui du fait de l’évolution des technologies. Les bassins avec prises d’eau constituent, selon lui, une alternative pertinente et moins contraignante pour les communes. J’assure monsieur le maire de mon relais auprès des services du SDIS pour évoquer ce sujet intéressant.

Concernant Ouest Production, monsieur le maire, qui doit s’entretenir avec les nouveaux actionnaires, ne souhaite pas la fermeture du site, « l’usine est inscrite dans l’histoire de la commune ».

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X