Ce vendredi 18 février, j’ai été reçue en mairie de La Ferrière par monsieur le maire David Bély, accompagné d’Alain Oger (1er adjoint), Christine Rampillon (adjointe aux affaires sociales) et Anne Le Roux (adjointe à la communication et au développement durable).

Depuis l’incendie criminel de la mairie en décembre 2019, les services de la mairie sont provisoirement installés dans les locaux de la médiathèque et des modulaires. Par conséquent, la construction de la nouvelle mairie figure parmi les chantiers prioritaires de la municipalité.

Ce nouvel édifice sera situé sur le site de la médiathèque. L’installation contrainte a permis d’apprécier le site comme étant plus adapté en termes de visibilité ou d’accès. Trois bâtiments contigus, acquis auparavant par la mairie pour développer le centre culturel, permettent d’envisager l’implantation de la nouvelle mairie. Malgré des négociations satisfaisantes avec les assureurs et l’obtention d’une DETR (100 K€), 150 K€ resteraient à la charge du contribuable (sur un budget de 5 millions d’euros). Monsieur le maire regrette que le budget de la commune soit impacté par un acte criminel, « notre statut de victime n’est pas justement reconnu », et c’est pourquoi j’ai adressé un courrier au gouvernement pour solliciter l’obtention d’une réserve ministérielle. 

Des travaux seront entrepris dans l’ancienne mairie pour accueillir la médiathèque, un pôle associatif et culturel. Le réaménagement du centre-bourg sera mené en parallèle pour mieux l’adapter à la nouvelle localisation des services publics. Un projet qui intègre également la sécurisation des mobilités douces, la création d’espaces verts et de fleurissement réfléchis en gestion différencié.

Un nouvel Ehpad de 80 lits est également en projet. L’actuel, inauguré en 1977, a été réhabilité au début des années 2000. 79 résidents sont répartis sur les 4 étages d’une structure qui n’est plus adaptée aux normes actuelles et dont la modernisation ne semble pas pertinente. 

La municipalité porte également le projet d’un Ehpad à domicile (le personnel se déplace, alternative pour retarder l’entrée des personnes dans un Ehpad). Le Conseil départemental, favorable au projet, propose que cette initiative puisse être pilote dans le département dès lors que la municipalité aura obtenu l’accord de l’ARS pour créer la structure. Le transfert de la compétence vers l’agglomération est en cours (6 Ehpad sur les 13 communes).

Un Jardin partagé, proche du cimetière paysager, sera prêt à l’automne. Il sera constitué d’une quinzaine de parcelles familiales et partagées solidaires. Les élus se félicitent du bel engouement citoyen. Une association sera créée pour la gestion du site.

Monsieur le maire déplore le risque de fermeture d’une classe en maternelle. Celle-ci pose d’autant plus problème que la commune est soumise à une tension immobilière. Récemment, 20 lots ont été vendus en 2 semaines et de nouveaux lotissements sont envisagés. Comme chaque année, j’accompagne les communes qui dénoncent les fermetures de classe. Les décisions du rectorat s’appuient sur un recensement des effectifs à une période précise, elles ne prennent pas suffisamment en compte les projets de la commune et l’évolution démographique inhérente.

Projets qui, hélas, sont parfois difficiles ou impossibles à mener en raison des contraintes imposées par les documents d’urbanisme, notamment l’encadrement du nombre de logements nouveaux autorisés et les obligations de compensations. Monsieur le maire citait comme exemple une coopérative qui aurait besoin de 13 hectares pour s’agrandir. La compensation nécessaire contraindrait la municipalité à renoncer à un lotissement. Un équilibre entre préservation de notre agriculture et développement de l’économie s’impose.

Parmi les projets figurent également un boulodrome couvert, ainsi que la municipalisation de l’accueil de loisirs et du périscolaire.

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