Quelques semaines après avoir assisté à l'ouverture du communal, j'ai été reçue le 25 mai à la mairie de Lairoux par madame le maire Isabelle Bahabanian et son 1^er adjoint Michel Coussot.

La commune compte 611 habitants. La démographie est relativement stable même si la natalité est faible (1 naissance depuis le début de l’année). La commune dispose d’une école, elle compte 70 élèves (contre 104 en 2014) répartis en 3 classes. Un projet de lotissement (30 lots) est en cours. Initialement envisagé en éco-quartier, la mairie a été contrainte, faute d’investisseurs suffisants, de reconsidérer le projet en conventionnel.

Plus de la moitié de la superficie de la commune, 7 000 hectares sur 13 000, sont inscrits en zone Natura 2000. Cela n’est pas sans conséquence puisque la quasi-totalité des exploitations agricoles sont situées sur cette zone protégée. Or, des études d’impact, à la charge de l’exploitant, sont nécessaires pour envisager de nouvelles constructions agricoles. La mairie souhaite donc un assouplissement réglementaire ou la prise en charge des études par l’Etat. Faute de quoi, Isabelle Bahabanian redoute l’abandon de l’élevage sur sa commune, « les MAEC doivent évoluer pour permettre le maintien du système extensif, l’entretien du milieu et la profession d’agriculteur ». Sans parler du problème des retards de règlement, le paiement des sommes relatives à 2015 ont été promises en juillet 2018… Or, l’élevage revêt un rôle prépondérant à Lairoux car il contribue au maintien du communal.

Comme nombre de zones humides, la commune est confrontée à l’invasion des ragondins. Le problème est confié à la Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles mais madame le Maire regrette que la réglementation ne soit pas homogène dans tous les départements afin d’éradiquer au plus vite les dégâts dont sont responsables cette espèce.

L’aménagement et la valorisation des espaces publics du centre-bourg figurent parmi les projets en cours. Centre-bourg qui compte un commerce, restaurant uniquement ouvert le week-end. La proximité de Luçon ne favorise pas l’implantation d’une activité commerciale.