Ce lundi 5 novembre, j’ai été reçue en mairie de Nesmy par le maire Gérard Rivoisy, accompagné du 3è adjoint Daniel Ondet et de l’élu délégué Jérôme Pompidou.

La revitalisation du centre-bourg, chère aux sénateurs, est également une priorité de la municipalité. Elle vient de se porter acquéreur d’un bien jouxtant l’actuelle boulangerie pour, tout en maitrisant le foncier, soutenir le développement commercial.

La réfection de l’église fait partie des projets à venir. Soucieux de trouver un financement, j’ai informé le maire de la communication faite le jour même, par la ministre de la Justice Nicole Belloubet, d’une possible révision de la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’État. Sans la remettre en cause, son probable amendement aurait pour ambition de repenser le financement des cultes, ainsi que la gestion du patrimoine immobilier. Un projet de loi devrait être soumis aux parlementaires courant 2019. De son côté, le Département mène une enquête sur l’état des édifices religieux. Pour rappel, selon la loi du 2 janvier 1907, les lieux de culte construits avant 1905 appartiennent aux communes et sont mis gratuitement à la disposition des fidèles et des ministres du culte.

Lors de la révision de la carte scolaire, Nesmy a subi la fermeture d’une classe en primaire. 170 élèves fréquentent les écoles publiques, 185 les écoles privées. Parmi eux, 25 enfants résident sur une commune limitrophe. La proximité de Nesmy a motivé leur inscription sur la commune mais la municipalité de Nesmy est confrontée au refus du voisin de participer financièrement. Le maire regrette que « le bon sens ne l’emporte » et suggère que des conventions soient appuyées par la préfecture. Ce différend pose bien le problème du maintien des classes, voire des écoles, dans certaines communes. Alors que la natalité est en baisse constante en Vendée (source INSEE : 7 629 en 2008, 6 143 en 2017), la menace des fermetures de classes et d’écoles se fera toujours plus prégnante dans les années à venir. Je suis convaincue que la convention ruralité, soutenue par mon collègue Alain Duran, peut être une alternative à prendre en compte pour anticiper plutôt que de subir les décisions rationnelles du rectorat.

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