Ce vendredi 25 mai, j'ai été reçue en mairie de Saint-Denis-du-Payré par le maire Jean Étienne, avec son 1er adjoint Michel Denis et la conseillère municipale Gaëlle Fleury.

Comme dans de nombreuses communes, le maire déplore le désert médical que subissent les habitants. Pas de médecin, pas de pharmacie, pas d’infirmière. La commune réfléchit avec la communauté de communes et les services sociaux à des alternatives qui peinent à se concrétiser.

10 habitations de la commune sont touchées par l’épisode de sécheresse. L’église, partiellement construite sur la roche, subit également l’assèchement des argiles. Des travaux de consolidation sont actuellement menés mais la découverte de sépultures du VIè et VIIè siècle a quelque peu retardé le chantier. Je suis de près ce dossier sécheresse et espère que les recours vont aboutir pour qu’enfin l’état de catastrophe naturelle soit reconnu.

1/3 des logements sont des résidences secondaires. Le maire reconnaît que les maisons, essentiellement du patrimoine bâti ancien, se vendent mal.

La rénovation énergétique des locatifs et la poursuite de l’aménagement du centre-bourg, avec l’effacement des réseaux et l’aménagement des trottoirs, constituent les principaux travaux de l’année à Saint-Denis-du-Payré. Cela n’ajoute que plus de charme à, d’après ce qu’a pu dire le maire lors de la cérémonie des vœux « la plus belle commune du Sud-Vendée, son micro-climat et la plus belle réserve d’oiseaux de France ».